En effet, de nombreux matériaux peuvent être récupérés à partir d’anciens appareils électroniques. Ces produits particuliers peuvent ensuite être utilisés pour créer de nouveaux produits, réduisant ainsi le besoin d'exploiter de nouveaux matériaux. Par exemple, les circuits imprimés d’ordinateur et d’autres appareils électroniques comportent divers composants métalliques qui peuvent trouver une autre utilisation. « Le programme de ce partenariat de recyclage électronique sera déployé suivant deux phases. Dans un premier temps, uniquement sur les 9 Telma Shop en galerie sur la ville d’Antanarivo dont Zoom, Tana Water Front, La City, Akoor Digue, Ampasanimalo Le Colisée, Ambatobe Leader, Talatamaty, Anosizato Santilo, Smart. Ensuite, au niveau de tous les Telma Shop en Régions, sur le long terme », a déclaré Théo Nicolas Gallart, CEO de VALOMADA.
Pour rappel, cette entreprise sociale offre un service national pour la mise en rebut et la gestion appropriée des appareils électriques et électroniques en fin de vie. VALOMADA respecte les obligations de la mise en œuvre des parties contractantes de la convention de Bale. Ces obligations permettent une traçabilité intégrale du processus de recyclage et de valorisation. De plus, VALOMADA œuvre en étroite collaboration avec des associations favorisant l’inclusion sociale de personnes en difficulté. « A travers ce projet, comme à travers ce partenariat, Telma renforce encore une fois sa position en tant qu’acteur engagé dans la construction d’un avenir durable pour Madagascar. Grâce au recyclage électronique, nous créons des solutions écologiques, nous offrons une initiative novatrice à nos clients et nous les incitons à adopter des gestes éco-citoyens au quotidien », a affirmé Patrick Pisal-Hamida, administrateur directeur général du Groupe Telma Madagascar.
Par ailleurs, avant de pouvoir recycler, il s’agit de collecter les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). La récupération des appareils dispersés chez les particuliers représente en soi un fameux défi. Ils peuvent par exemple proposer à ce que l’on vienne chercher les appareils. Ils ont des objectifs de réparation et de reconditionnement avant de vouloir recycler ou encore ils créent des emplois pour un public précarisé. Quant au recyclage, il nécessite plusieurs étapes. Si l’on prend l’exemple du GSM, il s’agit d’abord de le démanteler soit de manière mécanique, soit manuellement pour obtenir la carte mère où se trouve l’essentiel des métaux.
Hary Rakoto