Publié dans Economie

Andekaleka en « stand-by » - Un mal pour le bien de la JIRAMA

Publié le lundi, 10 octobre 2022

Vendredi prochain et jusqu’au mardi 18 octobre, les perturbations en plus des délestages habituels surviendront sur la distribution d’électricité au niveau du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). La raison étant que la compagnie nationale d’eau et d’électricité a programmé des travaux majeurs pour l’installation d’un quatrième groupe qui va augmenter la puissance de la centrale d'Andekaleka. « Les techniciens vont procéder à la mise en place de la vanne de garde du type sphérique pour la mise en service de ce groupe.

De ce fait, la centrale hydroélectrique d'Andekaleka sera totalement à l'arrêt compte tenu du processus incontournable », annoncent les responsables au sein de la compagnie. En réalité, ces travaux de mise en place consiste au drainage de l’eau de la centrale qui nécessite 22 heures, l’installation de la vanne de garde du type sphérique qui va durer 40 heures, le remplissage d'eau de la centrale qui prendra 16 heures et enfin l’installation du transformateur de courant dans le Poste électrique sous Enveloppe métallique afin de joindre les groupes 3 et 4. Ces interventions sont programmées du vendredi 14 octobre à 22h 00 jusqu'à mardi 18 octobre à 5h 00 du matin. Pour cette raison, l'électricité qui sera fournie au RIA diminuera, en particulier le samedi 15, le dimanche 16 et le lundi 17 octobre. Par conséquent, comme d’habitude, des programmes de délestage tournant seront diffusés dans les médias et sur les réseaux sociaux. Le groupe G4 injectera son premier mégawatt dans la première semaine du mois de novembre. 

Puissance supplémentaire

Ce générateur va fournir 33,2 MW pour accroître à 120 MW la puissance totale de la centrale hydroélectrique d'Andekaleka. « Cependant, les fruits de la mise en place du G4 ne seront réellement perçus qu'en janvier 2023 étant donné la saison de l'étiage qui débute et qui va empêcher la centrale d'atteindre sa capacité maximale de production à cause du tarissement des sources en eau », confie les responsables auprès de la JIRAMA. Pour rappel, la centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le Réseau interconnecté d’Antananarivo. La consommation sur ce réseau est estimée à un peu plus de 250 MW. Jusqu'au moment où Andekaleka retrouve son plein potentiel, les autres centrales secondaires doivent ainsi assurer le relais pour la fourniture de la RIA, à l'instar de la centrale d'Ambohimanambola où travaille la société AKSAF qui est en mesure d'injecter près de 60 MW, la TAC de Jovena avec ses trentaines de MW, le CTA qui produit un peu plus d'une vingtaine de mégawatts, sans oublier la centrale thermique de Mandroseza qui génère près de 40 MW, la centrale hydroélectrique de Mandraka qui fournit seulement 16 MW, celle d'Antelomita et ses 8 MW, la centrale de Tsiazompaniry et ses 4 MW, celle de Sahanivotry avec ses 8 MW, et enfin la centrale solaire d'Ambatolampy qui fournit 12 MW. Dès lors qu’Andekaleka sera dans son plein potentiel, les histoires de délestage devraient être ainsi atténuées pour ne pas dire annihilées. 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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