Publié dans Economie

Industries des boissons - Les produits de Coca Company reviennent bientôt sur le marché

Publié le mardi, 11 octobre 2022


Remodelage et consolidation de la présence de la Coca-Cola Company au niveau africain. C’est de cette manière que l’équipe de l’unité opérationnelle de la compagnie vient de désigner le groupe Habibo comme étant distributeur exclusif de la marque dans la Grande- île. Ainsi, c’est la filiale Sofia du groupe Habibo qui sera en charge de la distribution et de la commercialisation des marques Coca-Cola, Fanta, Sprite et Scweppes sur tout le territoire national. De son côté, le groupe Habibo s’appuiera sur les méthodes et les pratiques existantes au sein du système Coca-Cola ainsi que sur son savoir-faire éprouvé à Madagascar pour offrir un service de qualité aux clients et aux consommateurs à travers une stratégie centrée sur le développement du marché. Ainsi, prochainement, la première vague de produits débarquera à nouveau sur le marché malagasy avec un prix qui sera sûrement plus abordable que ce qui se fait présentement sur les étals avec les rares bouteilles de la marque qui sont toujours en vente à un prix presque prohibitif depuis ces quelques mois où la rupture de la distribution a été annoncée par la Coca-Cola Company. La compagnie qui se définit comme une « entreprise de marketing » travaille avec des « embouteilleurs », en l’occurrence la filiale Sofia du groupe Habibo, qui se positionnent comme des sous-traitants qui lui achètent du concentré qui n’est autre que la fameuse recette jalousement gardée. Ces sous-traitants produisent ensuite les boissons à partir de cette base, puis les distribuent.
Hary Rakoto



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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