Publié dans Economie

Emploi décent - Les conditions des petits travailleurs formels à reconsidérer

Publié le jeudi, 10 novembre 2022


Prioriser l’humain dans le processus d’industrialisation. C’est en ce sens que l’Organisation internationale du travail (OIT), à l’initiative de son « cluster de chaîne d’approvisionnement », organise présentement le premier Business forum sur le travail décent à Madagascar. Le thème sur lequel le focus est donné se rapporte ainsi sur la croissance économique durable et centrée sur l’humain dans les chaînes d’approvisionnement à Madagascar. A ce sujet, Noro Andriamamonjisoa, représentante du groupement des entreprises de Madagascar à ce Business forum, de souligner l’importance de la mise en place d’un travail décent pour tous les travailleurs du textile qui constitue un tissu majoritaire sur l’ensemble du tissu des emplois formels. En effet, bon nombre de ces travailleurs œuvrent encore dans conditions précaires. Et pourtant l’industrie si elle doit être productive et compétitive, doit également être durable et respectueuse du droit des travailleurs, et ces exigences se nourrissent mutuellement. Le Plan Emergence Madagascar rappelle d’ailleurs bien l’ambition du pays d’atteindre une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un emploi décent pour tous et toutes, tel qu’énoncé par l’Objectif de développement durable 8.

Justice sociale

« Le forum aborde le sujet de la croissance centrée sur l’humain. Dans ce sens, il me semble important de rappeler que l’intérêt pour les entreprises, comme pour les travailleurs et les travailleuses, est indéniable. De bonnes conditions de travail et le respect des droits des hommes et des femmes, y compris l’accès à un environnement de travail sûr et sain, sont un investissement payant pour la performance des entreprises, pas un coût supplémentaire » explique Vera Perdigao-Paquête, directrice, département de la gouvernance et du tripartisme, OIT Genève. Cette responsable d’inviter toutes les entités présentes durant ces deux jours, à Antananarivo et en ligne, à participer activement aux échanges et débats car vos contributions sont précieuses et aideront à identifier les pistes d’intervention qui renforceront la promotion de la justice sociale et du travail décent pour des chaînes d’approvisionnement plus compétitives et inclusives à Madagascar. Ainsi, à l’issue du forum, il est attendu que toutes les parties prenantes s’engagent fortement pour faire avancer la justice sociale et l’industrialisation durable de Madagascar, en s’appuyant sur le mandat normatif et l’assistance technique de l’OIT dans les secteurs prioritaires et les chaînes d’approvisionnement du pays.


Hary Rakoto




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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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