Publié dans Economie

Secteur halieutique - Planification stratégique sur la restauration des océans

Publié le mercredi, 09 novembre 2022

Surpêche, pollution et dégradation du climat. Ces problèmes changent l'océan d'une manière encore jamais vue auparavant. Ils vident nos océans de vie et menacent les stocks de poissons qui fournissent de la nourriture à des milliards de personnes et des moyens de subsistance à des centaines de millions de personnes. Face à ce contexte, un groupe de scientifiques d’ordre international se sont ainsi penchés sur une planification stratégique sur la restauration des océans. Ces derniers, membres de l’organisme Océan Pasture Madagascar (OPR-MG), filiale de l’Océan Pasture International, annoncent une solution africaine innovante pour atténuer le changement climatique via la restauration des océans.

« Aujourd'hui, nous affirmons clairement notre engagement à restaurer les pâturages océaniques de Madagascar et d'Afrique grâce à la restauration des pâturages océaniques qui utilise des méthodes basées sur la nature pour reconstituer les ressources naturelles vitales dans des emplacements offshore spécifiques. Nous nous attendons à ce que ces travaux remettent rapidement ces zones en des niveaux historiques de santé et de productivité. Des pâturages océaniques sains sont essentiels pour nourrir les poissons de mer, les oiseaux de mer et d'autres espèces marines. L'amélioration des populations de poissons résout l'un des plus grands problèmes auxquels est confrontée toute l'Afrique, la disponibilité et la durabilité alimentaires »,  détaille, Russ George, fondateur et PDG d'OPR World. Par ailleurs, à maintes reprises, les efforts pour faire face à l'urgence océanique échouent parce qu'ils ne parviennent pas à répondre aux besoins - et à protéger les droits - des communautés côtières. Pourtant, ce sont les communautés qui ont le plus à perdre de l'effondrement des pêcheries et le plus à gagner du succès de la conservation. 

Blue Carbon

Le changement climatique a perturbé les processus naturels de reconstitution de la poussière riche en micronutriments dans l'océan qui, historiquement, a stimulé la croissance du phytoplancton, qui est la base de la chaîne alimentaire marine. L'industrie de la pêche est confrontée à une diminution des rendements des zones de pêche. Alors que le changement climatique et l'augmentation des niveaux de CO2 continuent d'avoir un impact sur l'équilibre écologique de l'océan et le déclin des populations de poissons, les pressions économiques augmentent sur l'industrie de la pêche et menacent la sécurité alimentaire de millions d'êtres humains. « La technologie Ocean Pasture Restoration (OPR) reconstitue les micronutriments manquants dans les pâturages océaniques épuisés. Une quantité infime de poussière minérale riche en micronutriments est dispersée dans un pâturage océanique sélectionné (environ 200 km de diamètre), pour stimuler la croissance du phytoplancton. Le phytoplancton, la base de la chaîne alimentaire de l'océan, fournit une source de nourriture vitale pour le zooplancton, les poissons et toute la vie océanique. Ce processus est à la base d'une bonne gestion des océans et s'apparente à l'entretien des pâturages et des forêts terrestres. Simultanément, le Blue Carbon de l'OPR Madagascar créé devrait générer de nouveaux revenus importants pour le gouvernement et la société. », explique Dr Roseline Emma Rasolovoahangy, fondatrice - présidente de l'OPR-MG

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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