Par ailleurs, ce salon entre aussi dans le cadre du « Woman in business » qui est un outil stratégique permettant au GFEM de répondre à l’un de ses objectifs qui consiste à mobiliser et sensibiliser les femmes entrepreneures à se professionnaliser et développer leur réseau. En effet, très peu de femmes ont la possibilité d’accéder à des échanges de haut niveau traitant des sujets au niveau macroéconomique à l’échelle internationale. Cet événement, ouvert au public, ambitionne de combler cette lacune en apportant aux femmes une plateforme d’échanges au niveau national. Ainsi, plus de 200 rencontres « B2B » sont prévues pour mettre en relation les femmes entrepreneures avec leurs futurs clients, fournisseurs et partenaires.
Valorisation
Des ateliers, des « business talks » ainsi que des show-rooms tournants sont inscrits au programme pour la promotion des produits et services des exposantes. Ce sera aux femmes entrepreneures et dirigeantes d’entreprise de développer les réseaux d’affaires, partager les expériences et discerner les nouvelles tendances mondiales. « L’évènement se donne pour objectif de renforcer la valorisation du savoir-faire féminin et du poids économique grandissant des entreprises promues par les femmes à Madagascar et dans la Région de l’océan Indien. Si les femmes malagasy se lancent de plus en plus par conviction et par détermination dans l’entrepreneuriat via des approches et des idées de business innovantes, les défis seront toutefois nombreux, entre autres l’accès aux financements, les barrières d’ordre culturel et socioéconomique. Et ce, malgré le fait que l’entrepreneuriat au féminin constitue un levier essentiel en termes de création d’emplois directs, d’innovations et de prospérité sociétale »,
explique Fanja Razakaboana, présidente du GFEM. Ainsi, l’édition de cette année se consacrera principalement à jouer le rôle de plateforme qui permettra de mettre en avant les produits de qualité et des services innovants promus par des femmes issues de différents secteurs d’activité, dont le textile et l’agro-alimentaire.
Hary Rakoto