Publié dans Economie

Compteur prépayé JIRAMA - Un impératif pour sécuriser les revenus de la compagnie

Publié le dimanche, 12 mars 2023
Tsitohery Francesca, directrice commerciale, rassure sur la sécurisation des revenus de la JIRAMA Tsitohery Francesca, directrice commerciale, rassure sur la sécurisation des revenus de la JIRAMA Crédit photo : Hervé Leziany

50 milliards d’ariary et des poussières. C’est environ la somme des factures impayées enregistrées par la JIRAMA jusqu’à présent selon Tsitohery Francesca, directrice commerciale de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. « Nous nous penchons, à présent, vers l’utilisation du compteur prépayé pour l’intégralité de nos abonnés, que ce soit des particuliers, des entreprises et même l’administration afin de pouvoir sécuriser les revenus futurs de la JIRAMA », a annoncé la directrice commerciale de la JIRAMA à l’occasion de la cérémonie officielle d’inauguration du nouveau shop Jirama à Anosizato, vendredi dernier. En effet, l’utilisation du compteur prépayé est plus avantageux tant pour la compagnie que pour les usagers. Ce dernier permet à l’utilisateur de pouvoir gérer et prévoir sa consommation selon ses possibilités tandis que pour la JIRAMA, le système de paiement à l’avance lui assure une réduction conséquente des risques sur les impayés qui pèsent lourdement sur sa trésorerie à l’heure actuelle. Pour rappel, la JIRAMA a exposé le fait que le trou dans la caisse de la compagnie résulte surtout du montant des factures impayées et que ces factures concernent toutes les catégories de clients de la JIRAMA. Elles concernent aussi bien les particuliers que les entreprises et que cela représentait 30% des clients de la JIRAMA qui ne paient pas convenablement leur facture. Un pourcentage considérable au vu des 600 000 abonnés de LA JIRAMA.
Solvabilité
« Dorénavant, toutes les nouvelles demandes de branchement se feront à partir des compteurs prépayés pour écarter le risque d’augmentation de ces factures en attente de paiement. Il y aura, malgré tout, des possibilités pour les usagers de demander l’installation de compteur post-payé mais cette demande devra obligatoirement être suivie d’une enquête de la JIRAMA auprès de ces demandeurs portant sur la solvabilité au préalable du client, qu’il fasse partie des clients particuliers, des entreprises et même de l’administration » précise Tsitohery Francesca. Concernant les branchements, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa de rassurer sur la liquidation prochaine des demandes en attente. « Le branchement est un droit et non un privilège dès lors que l’usager aura effectué convenablement sa demande et payé le devis d’installation auprès de la JIRAMA. Pour l’instant, nous évaluons à près de 19 000 demandes de branchement en attente », expliquait le ministre. Ainsi, le traitement de chaque dossier de demande de branchement ne devra plus, désormais, dépasser un délai de 90 jours si cette demande est convenablement remplie, payée et déposée auprès des shops JIRAMA. Par ailleurs, pour le cas particulier des branchements mora, le Président de la République a précisé, vendredi dernier que le traitement des demandes peut se réaliser en une semaine après le dépôt du dossier en shop Jirama si celui-ci est complet.
Hary Rakoto

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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