Publié dans Economie

Recette fiscale - Les impôts estimés à 5,592 milliards pour l'année prochaine

Publié le jeudi, 21 décembre 2023


Transformation économique.  "Le secteur informel représente actuellement  46% de l'économie malagasy. Avec 80% des emplois relevant de cette catégorie, l'intégration de ces activités dans le secteur formel est perçue comme une opportunité majeure pour stimuler les recettes fiscales et favoriser la croissance économique", a annoncé  Germain, directeur général des impôts  lors du lancement du Centre de gestion agréé (CGA) hier.  Selon lui, "L'objectif fixé pour 2028 vise à atteindre 5 millions de contribuables, alors que le nombre était de 373 000 en 2019 et a atteint 1 375 000 en 2022. Le CGA, installé grâce à l'engagement du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), a pour mission d'accompagner les entreprises dans leur gestion comptable et fiscale, facilitant leur développement durable." Germain a souligné que "Leur mission ne cherche pas à introduire de nouveaux impôts, mais plutôt à aider les entreprises, en particulier les petites et moyennes, à croître et à prospérer. Malgré les défis liés à la collecte des impôts, celle-ci a connu une augmentation notable, estimée à 4,233 milliards en 2023, marquant une hausse de 14% par rapport à l'année précédente." Le DGI a annoncé un objectif de collecte d'impôts estimé à 5,592 milliards pour l'année prochaine, incluant les taxes intérieures et douanières, avec la conviction que cet objectif sera atteint. Pour favoriser l'accès au secteur formel, les procédures d'entrée dans le secteur routier ont été simplifiées, exigeant uniquement une photocopie et une preuve de résidence, moyennant des frais de 16 000 ariary pour obtenir la carte du contribuable." Tiana Rasamimanana, président du Syndicat des industries de Madagascar, a souligné l'importance de soutenir les petites entreprises pour faciliter leur transition vers le secteur formel, considérant la fiscalité comme l'un des principaux obstacles à leur développement. Le CGA, avec le soutien du conseil comptable CSC, de la Direction générale des impôts (DGI), et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), s'engage à accompagner ces entreprises vers une croissance durable.

C. Mamilalaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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