Publié dans Economie

Télécommunications - La politique de développement du secteur à affiner

Publié le vendredi, 22 mars 2024
Télécommunications - La politique de développement du secteur à affiner Crédit photo : fourni

Réformes et perspectives. Cette semaine a été le théâtre d'un événement majeur pour le secteur des télécommunications, alors que les principaux acteurs se sont réunis sous l'égide du ministre en charge du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, Tahina Razafindramalo. Cette rencontre stratégique, orchestrée en collaboration avec l’Autorité de régulation des technologies de la communication (ARTEC) et avec le précieux soutien de la Banque mondiale, a été une occasion de dresser un état des lieux du secteur et de discuter des réformes en cours. Au cœur des débats, la question de la concurrence entre opérateurs a été examinée. Les participants ont évalué les progrès réalisés depuis le lancement des réformes et ont cherché à identifier les opportunités d'accélérer le processus, tout cela dans un souci d'amélioration constante du marché. Les discussions ont également porté sur l'évolution économique du secteur, mettant en lumière les défis et les opportunités qui se dessinent à l'horizon. D’un côté, le Consortium de consultants, composé de Detecon, Salience et Tactice, a joué un rôle central en présentant les résultats de leurs recherches approfondies. Leur évaluation minutieuse de la mise en œuvre des réglementations adoptées lors de la première vague de réforme en 2023 a été au cœur des débats.

Efficacité
Ces résultats ont fourni une base solide afin d’évaluer l'efficacité des mesures prises jusqu'à présent et également pour identifier les ajustements nécessaires pour garantir le succès continu des réformes en cours. De l’autre, les opérateurs eux-mêmes ont eu l'opportunité de prendre la parole et de partager leurs expériences concernant les impacts de la libéralisation sectorielle en cours. Leurs contributions ont été essentielles pour fournir un aperçu concret des défis rencontrés sur le terrain et afin d’identifier les pistes d'amélioration à explorer. Ces retours d'expérience ont permis au ministère de recueillir des informations précieuses, jetant ainsi les bases d'une politique de développement des télécommunications plus précise et plus efficace. Cette réunion marque un nouveau point de départ pour les réformes réglementaires à venir dans le secteur des télécommunications. En effet, elle a permis au ministère de tutelle de clarifier son positionnement sur la gestion de domaines jusqu'ici non régulés, ouvrant ainsi la voie à une approche plus globale et plus cohérente de la régulation du secteur. A l'heure où de nouveaux défis émergent et où de nouvelles opportunités se présentent, il est essentiel que le secteur des télécommunications reste à la pointe de l'innovation et de la régulation.
Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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