Publié dans Economie

Tourisme solidaire - Le concept « Tourisme chez l'habitant » présenté à Toamasina

Publié le mercredi, 19 juin 2024

Initiatives innovantes destinées à redynamiser l'économie locale. C’est à partir de ce principe qu’avant de participer à la cérémonie d'inauguration de MIAMI à Toamasina, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Joël Randriamandranto, a dévoilé le projet « Tourisme chez l'habitant ». Ce projet, présenté lors de diverses rencontres avec les artisans et opérateurs touristiques locaux, vise à instaurer un tourisme solidaire et à en démontrer les nombreux bienfaits pour la communauté. Le concept de « Tourisme chez l'habitant » repose sur l'idée de rapprocher les visiteurs des habitants locaux, leur offrant une expérience authentique de la vie malagasy tout en soutenant directement les communautés.

Le ministre a souligné que cette initiative permettrait aux touristes de découvrir la culture malagasy de manière plus intime et personnalisée, tout en injectant des ressources financières directement dans les économies locales. Cette forme de tourisme encourage l'échange culturel et le développement durable, garantissant que les bénéfices du tourisme sont répartis équitablement parmi les habitants. Lors des discussions avec les opérateurs touristiques, Joël Randriamandranto a également mis en avant les « eductours », des voyages éducatifs organisés pour les professionnels du tourisme. Ces tournées permettent aux agents de voyage, journalistes et aux influenceurs de découvrir de première main les atouts touristiques de Madagascar. 

Authentique

En comprenant mieux les destinations qu'ils vendent, ces professionnels peuvent promouvoir le pays de manière plus efficace et authentique. Le ministre a insisté sur le fait que les « eductours » jouent un rôle crucial dans la promotion du tourisme en améliorant la connaissance et la perception des destinations malagasy sur le marché international. Parallèlement à ces initiatives, une réunion importante s'est tenue pour discuter de la valorisation et de la promotion de l'artisanat dans la Région Atsinanana. Cette rencontre a rassemblé le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, la Chambre des métiers de Toamasina (CMA) et le Centre régional de l'artisanat malagasy (CERAM). Ensemble, ils ont exploré des stratégies pour renforcer le secteur de l'artisanat, une composante essentielle de l'identité culturelle malagasy. En effet, l'artisanat joue un rôle clé dans l'attractivité touristique de Madagascar, offrant aux visiteurs des souvenirs uniques et authentiques tout en soutenant les artisans locaux. Le ministre Randriamandranto a souligné l'importance de préserver et de promouvoir ces savoir-faire traditionnels, non seulement pour leur valeur économique mais aussi pour leur contribution à la préservation du patrimoine culturel du pays. En collaborant avec la CMA et le CERAM, le ministère vise à améliorer la visibilité et la commercialisation des produits artisanaux, en intégrant des pratiques de commerce équitable et de développement durable.

 

Hary Rakoto

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff