Publié dans Economie

Viviane Dewa, ministre du Tourisme et de l’Artisanat - « L’artisanat au cœur du développement touristique »

Publié le dimanche, 15 septembre 2024

Sur terrain, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, a effectué une visite en fin de semaine dernière au département de l'artisanat à Andavamamba, marquant ainsi un tournant dans la politique de promotion de l'artisanat malagasy. Cette descente s’inscrit dans le cadre des initiatives prises par le Gouvernement pour renforcer la collaboration entre les différents acteurs du secteur et mettre en lumière le lien essentiel entre le tourisme et l'artisanat. Lors de cette rencontre, la ministre a souligné l’importance de l’artisanat dans l’économie nationale.

Selon elle, la croissance du nombre de touristes visitant Madagascar représente une opportunité clé pour les artisans locaux. En effet, l'afflux de visiteurs internationaux permet de stimuler la demande de produits artisanaux, offrant ainsi aux artisans une vitrine internationale et une source de revenus non négligeable. "L’artisanat, en plus d’être une vitrine de notre culture, est un levier important pour le développement économique. Chaque touriste qui achète un produit malagasy contribue directement à l’économie locale", a-t-elle déclaré.
Solidarité
La ministre a également mis l’accent sur la nécessité d’une solidarité et d’une collaboration accrue entre tous les acteurs de l'artisanat et du tourisme. Elle a insisté sur l'importance de l'unité pour atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement, à savoir faire du secteur de l'artisanat un moteur du développement économique. "Nous devons travailler main dans la main pour réussir. Le ministère a besoin de collaborateurs engagés et prêts à relever les défis", a-t-elle ajouté. La visite s’est poursuivie par une rencontre avec les responsables du CENAM (Centre national de l'artisanat malagasy) ainsi que par une visite des artisans qui exposent et vendent leurs produits sur place. Ces échanges ont permis d’aborder des initiatives à venir, notamment la participation d’artisans malagasy à des expositions internationales en Afrique, à Dubaï, ou encore en Inde. L’objectif est clair : offrir aux produits malagasy une visibilité accrue à l’étranger tout en favorisant leur exportation. "Nous travaillons sur des stratégies concrètes pour permettre à nos artisans de s’ouvrir à de nouveaux marchés internationaux", a précisé la ministre. Cette tournée ministérielle se poursuivra dans d’autres marchés d’artisanat de la Grande île, dans le but d’évaluer les besoins des artisans et de renforcer le soutien du ministère à leur égard.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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