Publié dans Economie

Journée mondiale du tourisme - Les atouts du Vakinankaratra à remettre en avant

Publié le mardi, 24 septembre 2024


Optimiste, la ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Viviane Dewa, a officiellement lancé, hier à Tsimbazaza, les préparatifs de la Journée mondiale du tourisme qui se tiendra ce vendredi à Antsirabe, dans la Région de Vakinankaratra. Cet événement mondial, célébré chaque 27 septembre, mettra cette année en lumière le thème « Tourisme et paix », un sujet d'une importance cruciale pour Madagascar, pays confronté à divers défis sécuritaires ayant un impact direct sur le secteur touristique. La ministre a souligné que cette journée serait une opportunité majeure pour revaloriser l'image touristique du Vakinankaratra, une Région autrefois prisée des visiteurs, mais qui connaît actuellement une baisse de fréquentation. « Nous avons choisi Antsirabe cette année pour relancer son attrait en tant que destination touristique phare et redorer le blason de la Région », a déclaré Viviane Dewa. Avec son climat agréable, ses thermes réputés et ses paysages pittoresques, Antsirabe dispose d’atouts majeurs pour séduire à nouveau les voyageurs. Toutefois, la concurrence d'autres Régions et les récentes problématiques sécuritaires ont ralenti son développement touristique. La ministre a insisté sur le fait que cette journée offrirait une plateforme pour promouvoir le tourisme durable, tout en abordant les stratégies de sécurisation pour encourager un retour des visiteurs.
Redynamisation
En réponse à la baisse d’attractivité du Vakinankaratra, des initiatives seront mises en place pour dynamiser le secteur local, avec notamment la réhabilitation des infrastructures touristiques et une campagne de promotion visant à attirer tant les touristes locaux qu'internationaux. Viviane Dewa a également annoncé que cette journée spéciale permettrait de mettre en avant les nouvelles offres touristiques du pays, y compris le tourisme sportif à travers des activités comme le kitesurf et le surf dans les Régions d'Antsiranana et de Taolagnaro, dans le but de diversifier les expériences offertes aux visiteurs. « Madagascar doit se réinventer pour rester compétitif, et le Vakinankaratra a un rôle essentiel à jouer dans cette relance », a-t-elle ajouté. La ministre a aussi évoqué l’importance de la collaboration avec les Forces de l’ordre pour garantir la sécurité des touristes, une condition indispensable pour atteindre l’ambitieux objectif d'un million de visiteurs d’ici 2030. La conférence a réuni divers acteurs du secteur touristique, des autorités locales, ainsi que des représentants des Forces de sécurité, qui se sont engagés à redoubler d’efforts pour assurer le succès de cette journée et, à plus long terme, revitaliser le tourisme dans la Région. En somme, Viviane Dewa a exprimé son optimisme quant aux perspectives du secteur et à la capacité de Madagascar à surmonter les défis actuels, tout en réaffirmant son engagement à faire du Vakinankaratra une destination incontournable dans les années à venir.
Hary Rakoto

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff