Publié dans Economie

Initiative Global Shield - La gestion de financement lié au climat à renforcer

Publié le mercredi, 25 septembre 2024

La République de Madagascar, par le biais de la Cellule de prévention et d'appui à la Gestion des urgences (CPGU) et du ministère de l'Economie et des Finances, a officiellement lancé l'initiative « Global Shield against Climate Risks ». Ce programme, en partenariat avec le Secrétariat du Global Shield, a débuté avec un atelier de deux jours qui marque également le commencement du processus national. L'initiative vise à répondre aux risques climatiques croissants auxquels Madagascar est exposé tels que l'augmentation des températures, la rareté et l'irrégularité des précipitations, ainsi que la fréquence des sécheresses. Les cyclones, devenus plus intenses, et la montée du niveau de la mer constituent d'autres menaces majeures pour l'île.

Ces phénomènes exacerbent la pauvreté, aggravent l'insécurité alimentaire et compromettent le développement économique du pays. « Chaque année, notre récolte est menacée par la sécheresse ou les cyclones. Sans aide, il est de plus en plus difficile de nourrir ma famille », témoigne Rina, une agricultrice de la région du sud de Madagascar. La mise en place de mécanismes de protection financière est cruciale pour atténuer les effets des catastrophes naturelles sur les communautés vulnérables.
Lacune financière
Malgré des progrès notables dans la création de dispositifs tels que l'assurance ARC pour les sécheresses et les cyclones, et d'autres mécanismes comme le CATDDO et le Mécanisme de réponse immédiate, Madagascar fait encore face à des lacunes importantes en matière de financement des risques. La Stratégie de financement de la gestion des risques et des catastrophes (SFGRC), élaborée avec le programme ADRiFi, est un pas important dans cette direction. L'initiative Global Shield représente une opportunité unique pour renforcer ces dispositifs existants et combler les lacunes financières. « La mise en place de ces financements nous aide à nous préparer mieux et réagir plus rapidement après une catastrophe », explique Jean-Michel Rakotomalala, maire d’une commune côtière souvent touchée par les cyclones. Ce programme permettra aux populations les plus vulnérables de mieux répondre aux catastrophes climatiques et d'accéder à des financements innovants et durables. L'atelier de lancement réunit divers acteurs, des représentants politiques de haut niveau aux experts en risques climatiques,
pour évaluer les stratégies actuelles et identifier les besoins en protection financière. « La collaboration avec Global Shield nous donne de l'espoir pour mieux protéger nos communautés », souligne Tahina Randrianarisoa, membre de la société civile engagée dans la protection de l'environnement. Madagascar démontre ainsi sa volonté de renforcer sa résilience face aux défis du changement climatique.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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