Publié dans Economie

Projet ITOVIA - L'entrepreneuriat féminin à renforcer dans les régions

Publié le mercredi, 13 novembre 2024
La DG de l’EDBM échangeant avec le directeur de l’AFD Madagascar La DG de l’EDBM échangeant avec le directeur de l’AFD Madagascar Crédit photo : Fournie

Fruit de la collaboration entre l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) et l'Agence française de développement (AFD), le projet ITOVIA, représente une avancée importante pour l’entrepreneuriat féminin à Madagascar. Officiellement lancé, hier à Antaninarenina, avec la signature d’une convention de financement de 1,52 million d’euros, ce programme vise à promouvoir la participation des femmes dans l’économie du pays en renforçant leur accès aux opportunités économiques. ITOVIA cherche à offrir un cadre plus inclusif aux femmes entrepreneurs, en soutenant notamment les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dirigées par des femmes, et en créant les conditions nécessaires à leur développement. Le projet se déploie dans plusieurs Régions dont Analamanga, Vakinankaratra et Haute Matsiatra. Des zones où l’activité économique est en plein essor. L’objectif est de rendre ces entreprises plus compétitives et résilientes face aux défis économiques, en leur fournissant un soutien adapté sous forme de formation, de mentorat et d’accompagnement institutionnel. Ce type de soutien vise à pallier les obstacles auxquels les femmes entrepreneurs sont souvent confrontées, comme l'accès limité au financement et aux réseaux d’affaires, tout en les aidant à mieux s’intégrer dans les chaînes de valeur régionales et nationales.

Equilibrée et durable

Le financement apporté par l’AFD va au-delà d’un simple appui financier. Il s'agit d'une initiative qui ambitionne de transformer l’écosystème économique à Madagascar en encourageant une plus grande inclusion des femmes dans l'entrepreneuriat. En favorisant l’émergence et le développement des MPME féminines, ITOVIA contribue non seulement à l’amélioration des conditions de vie des familles, mais également au renforcement des économies locales. Ce projet offre une opportunité aux femmes de jouer un rôle plus actif dans le développement économique régional, tout en stimulant la création d’emplois et l’augmentation des revenus au sein des communautés. L’EDBM, en charge de la mise en œuvre du projet, met à disposition des entreprises féminines des outils et un accompagnement adaptés pour faciliter leur croissance et surmonter les obstacles structurels souvent présents dans le monde des affaires. Cette initiative s'inscrit dans une volonté plus large de modernisation du tissu entrepreneurial à Madagascar, avec pour objectif de créer des réseaux d’entrepreneures capables de collaborer et de s’entraider. Ce projet, qui s'inscrit dans une dynamique de transformation de l'économie, ouvre des perspectives nouvelles pour les femmes et ce, leur permettant de participer de manière active à l'économie numérique et au développement du pays. Ainsi, ITOVIA, à travers son soutien aux entreprises dirigées par des femmes, contribue à poser les bases d’une économie plus équilibrée, en renforçant la participation féminine dans le secteur privé et en soutenant les initiatives locales.

Hary Rakoto

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff