Publié dans Economie

Tourisme - L’artisanat, un pilier fondamental pour attirer les visiteurs

Publié le jeudi, 23 janvier 2025

La promotion de l’artisanat malagasy prend un nouvel essor avec la signature d’une convention entre le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et l’ONG Tourisme sans frontières (TSF), hier à Tsimbazaza. Cet accord vise à garantir l’authenticité et la qualité des produits artisanaux du pays afin de mieux répondre aux exigences des marchés internationaux. Un aspect clé de cette initiative est la création d’un label pour les artisans locaux. Celui-ci met en valeur la filière raphia, un matériau emblématique de Madagascar. Cette démarche vise à assurer une reconnaissance officielle des produits artisanaux, tout en préservant les savoir-faire traditionnels. 

« Nous travaillons en collaboration avec les acteurs locaux pour valoriser le potentiel artisanal et touristique de chaque Région, tout en garantissant un développement durable et inclusif », a souligné Eric Razafimaitra, administrateur de TSF et président de l’Office régional du tourisme de Boeny. En renforçant la compétitivité des artisans sur le marché international, cette initiative contribuera également à générer de nouvelles opportunités économiques pour les communautés locales.

Accompagnement

Au-delà de l’artisanat, cette convention s’inscrit dans une stratégie plus large visant à dynamiser le secteur touristique. TSF s’engage à accompagner les professionnels du tourisme en mettant en place plusieurs actions clés, telles que l’élaboration de plans de développement adaptés aux spécificités régionales. De plus, l’organisation se concentre sur la formation des acteurs du secteur, y compris les hôteliers et les guides touristiques. Ces formations, alignées sur les normes internationales, visent à améliorer la qualité des services proposés aux visiteurs et à renforcer l’attractivité du pays. De son côté, le ministère facilitera la mise en œuvre des projets en mobilisant les autorités locales et les opérateurs du secteur. Cette coopération repose sur une approche participative, impliquant les communautés locales. Cela permet de garantir un développement inclusif et durable. Avec l’ambition d’attirer un million de touristes par an d’ici 2028, cette initiative marque un progrès vers un artisanat plus structuré et un tourisme plus performant. La convention a été signée par Rakotoniaina Yves Maurice, secrétaire général du ministère, et Dumoulin Marc, président de l’ONG Tourisme sans frontières (TSF), scellant ainsi un engagement pour le développement économique de Madagascar.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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