Publié dans Economie

Soutien du secteur privé - Une réponse aux défis énergétiques

Publié le jeudi, 27 février 2025
Signature du partenariat entre SIPEM Banque et Pharmadiff Solaire, hier Signature du partenariat entre SIPEM Banque et Pharmadiff Solaire, hier Crédit photo : Fournie

Madagascar s’est fixé un objectif ambitieux. Le Gouvernement malagasy souhaite atteindre 80 % d’accès à l’électricité d'ici  2030. De plus, il veut que les énergies renouvelables représentent 85 % du mix énergétique. Pour réaliser cela, des investissements massifs sont nécessaires. En effet, il faut mobiliser plus de 7,2 milliards de dollars. Ainsi, le secteur privé doit jouer un rôle central. Il doit contribuer à hauteur de 4,5 milliards de dollars, soit 60 % du financement total requis. Selon la Banque mondiale, « seuls 36 % de la population a accès à l’électricité. Même pour ceux qui y ont accès, le service reste souvent instable ». Les récents délestages massifs perturbent donc les ménages et les entreprises. Dans ce contexte, le partenariat entre SIPEM Banque et Pharmadiff Solaire est prometteur. Signé hier à Andavamamba, il vise à allier développement durable et croissance économique. Selon Randriatsimialona Lanja, directeur général adjoint développement de SIPEM Banque, « ce partenariat facilitera l'accès au financement pour les entrepreneurs. Ainsi, les entreprises pourront acquérir des consommables médicaux et énergétiques. Cela inclut des équipements énergétiques et des kits solaires ». 

Engagement socio-environnemental 

Les intéressés pourront payer à crédit sur une période allant jusqu'à 48 mois. De plus, les conditions de traitement sont optimisées. Les formalités sont simplifiées et les taux d’intérêt sont préférentiels. Par conséquent, cette offre répond aux besoins des entreprises en matière de production. En outre, elle respecte les exigences socio-environnementales actuelles. Il est important de noter que SIPEM Banque est majoritairement malagasy et membre de la Global Alliance for Banking on Values (GABV). De ce fait, elle se positionne comme un partenaire financier de référence. Selon la DGA Développement, « cette coopération repose sur une triple expertise. D'abord, le financement des entrepreneurs. Ensuite, le financement des énergies vertes. Enfin, la vente de consommables médicaux et d’équipements solaires par Pharmadiff ».  Par ailleurs, cette solution s’ouvre aussi aux particuliers. Les prix sont abordables et adaptés aux besoins des ménages. Selon un expert, « la participation du secteur privé est essentielle pour résoudre la crise énergétique. En créant un climat de confiance, le pays pourra mobiliser les investissements nécessaires. Ainsi, les conditions favorables permettront d'accroître la capacité de production. Cela réduira les coupures d’électricité et améliorera la stabilité pour les ménages et les entreprises ». Ce partenariat représente donc une étape importante vers un avenir énergétique durable pour le pays.

Carinah Mamilalaina

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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