Publié dans Economie

Préparation de la LFI 2026 - Poursuite des consultations dans le cadre du Dialogue public-privé 

Publié le mercredi, 12 mars 2025

Le Dialogue public-privé (DPP), initiative de collaboration entre les acteurs économiques et les services publics, se poursuit cette année avec un nouvel échange qui s’est tenu le 6 mars à la Cité des Cultures BOA Antaninarenina. Lancé en février dernier, ce cycle de discussions a pour but de renforcer les consultations entre les deux secteurs notamment en ce qui concerne les réformes fiscales en cours et à venir. La rencontre a vu la participation de la Direction générale des impôts et des représentants des entrepreneurs spécialisés dans le secteur bancaire et financier.

Étaient également présents des membres du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), ainsi que de la Fédération des entreprises malgaches (FIVMPAMA). Lors de cette rencontre, les nouvelles mesures fiscales apportées par la Loi de finances initiale (LFI) 2025 ont été au centre des discussions. Parmi celles-ci, la réintroduction de la limitation des taux d'intérêt qui a particulièrement retenu l’attention des participants. Ces mesures visent à stabiliser le cadre économique et soutenir les entreprises, notamment dans un contexte de reprise économique post-pandémique. 

Préoccupation 

« Nous accueillons favorablement ces réformes, car elles répondent à certaines de nos préoccupations, notamment concernant la gestion des taux d’intérêt », a déclaré le directeur d’une institution bancaire. Toutefois, il souligne l'importance de maintenir un dialogue ouvert pour ajuster les dispositifs en fonction de la réalité du terrain. Outre les réformes fiscales en vigueur, les discussions ont également porté sur l’importance de la concertation entre le ministère de l’Economie et des Finances et les acteurs économiques dans la préparation des futures lois financières, notamment la LFI 2026. Les responsables au sein du ministère de l’Economie et des Finances ont d’ailleurs insisté sur le rôle primordial du DPP dans cette démarche, soulignant que 

le dialogue précoce entre les parties concernées permet d’intégrer au mieux les attentes du secteur privé dans les projets de loi. Ainsi, la préparation de la LFI 2026 est déjà en cours, et ces consultations régulières permettent d’anticiper les réformes nécessaires pour répondre aux défis économiques à venir. « Ce processus de dialogue est crucial pour la stabilité économique de Madagascar. Il nous permet d’adapter les réformes aux besoins réels du secteur privé tout en tenant compte des impératifs du Gouvernement », a conclu un consultant en fiscalité et observateur des relations public-privé.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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