Publié dans Economie

Energie - WeLight part à la conquête de l’Afrique de l’ouest

Publié le lundi, 17 mars 2025
WeLight est le premier opérateur de mini-réseaux en Afrique avec près de 200 sites déployés WeLight est le premier opérateur de mini-réseaux en Afrique avec près de 200 sites déployés Crédit photo : Axian

En évolution constante. WeLight, une entreprise du groupe Axian, spécialisée dans la distribution d’énergie renouvelable, continue de renforcer sa présence sur le continent africain. Dernièrement, elle a signé un protocole d’accord historique avec l’Agence d’Electrification Rurale (REA) du Nigeria. Cet accord marque une nouvelle étape dans l’expansion panafricaine de WeLight, confirmant son ambition de devenir un acteur clé de l’électrification en Afrique subsaharienne. Pour rappel, fondée en 2018, WeLight s’est d’abord concentrée sur Madagascar, où elle fournit de l’énergie propre et abordable dans les zones rurales et isolées. Grâce à son expertise dans les mini-réseaux et l'énergie renouvelable, elle a rapidement pris de l’ampleur, devenant le premier opérateur de mini-réseaux en Afrique avec près de 200 sites déployés. Aujourd’hui, elle s’étend au-delà des frontières malagasy, avec pour objectif de contribuer à l’électrification de l’ensemble du continent. Le protocole signé avec la REA prévoit la mise en place de 400 mini-réseaux et 50 « Metrogrids » ou micro-réseaux dans les zones rurales et périurbaines du Nigeria d’ici 2030.

 

Dynamisme

 

Ce projet, qui devrait bénéficier à 1,5 à 2 millions de personnes, s’inscrit dans une initiative plus large visant à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030. En s’associant à des acteurs locaux comme la REA, WeLight vise à offrir des solutions durables et à répondre aux besoins croissants en énergie dans des pays où l’électrification reste un défi majeur. Cette société incarne ainsi le dynamisme des entreprises malagasy qui s’imposent sur le marché international.

 

Le groupe Axian, l'un des leaders du secteur des infrastructures en Afrique, soutient activement l’expansion de WeLight à travers des partenariats stratégiques et des investissements. Ce développement témoigne de l’engagement des entreprises malagasy à participer activement à la transformation économique et sociale du continent. Selon Romain de Villeneuve, directeur général de WeLight, « cet accord renforce notre position en tant qu’acteur panafricain de premier plan et nous permet d’avoir un impact direct sur des millions de vies. Le Nigeria est l’un des marchés les plus prometteurs en matière d’énergie renouvelable, et nous sommes déterminés à contribuer à son développement durable ». Effectivement, avec ce projet, WeLight montre que les entreprises malagasy peuvent non seulement réussir sur le plan national, mais aussi devenir des leaders sur le marché africain.

 

Hary Rakoto

 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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