Publié dans Economie

Sécurité aérienne - Madagascar s'adapte aux normes internationales

Publié le mardi, 18 mars 2025

Le renforcement de la sûreté de l’aviation civile à Madagascar est au centre de la formation organisée par l’ambassade de France et la Cellule régionale d'assistance à la sûreté de l’aviation civile (CRASAC). Cette session a débuté mercredi et se poursuivra jusqu’au 28 mars. Elle s’adresse aux acteurs de la sûreté aéroportuaire. L’objectif est de renforcer leurs compétences techniques et d’harmoniser les pratiques dans ce domaine. Ainsi, cette démarche permettra de mieux protéger le secteur contre les actes illicites. Un responsable a précisé : « Cette formation donnera aux participants des connaissances essentielles en sûreté aéroportuaire et visera aussi à uniformiser leurs compétences techniques ».

Deux experts du CRASAC animent cette formation. De plus, le commandant Nelly Rodride, conseillère sûreté immigration à l’ambassade de France, collabore également à ces sessions. Une partie de la formation est dédiée aux « bonnes pratiques pour les auditeurs nationaux – Fret ». Par conséquent, cette section permet d'améliorer la gestion du fret aérien. A la fin de la session, une cérémonie de remise de certificats aura lieu, validant les compétences des participants. « Cette validation permettra aux infrastructures concernées d’appliquer plus efficacement les mesures de contrôle », a-t-il ajouté.

Engagement

Du 4 au 6 mars 2025, une autre session de formation a eu lieu dans le cadre du projet Civil aviation security II (CASE II). Ce projet est financé par l'Union européenne et supervisé par la Conférence européenne de l'aviation civile (CEAC). En effet, « l’objectif principal est de lutter contre les menaces terroristes ciblant l’aviation », a précisé le responsable. La session s'est déroulée dans les locaux de l’ACM à Ivato. Huit stagiaires ont été formés par les experts en sûreté aérienne Michaël Térosier et Romial Chéribain Mbogning. Ces derniers ont approfondi leurs connaissances du cadre réglementaire du fret aérien. L’objectif était donc de renforcer la sécurité de la chaîne logistique et la surveillance des installations aéroportuaires. Un exercice pratique a également été organisé sur le site. Grâce à cette mise en situation, les participants ont pu mettre en pratique leurs acquis théoriques dans des contextes réels. Cette initiative s'inscrit dans un objectif plus large : doter Madagascar de normes de sûreté aérienne plus rigoureuses. Elle vise aussi à harmoniser les pratiques avec les normes internationales. Selon l’autorité, « ces formations sont essentielles pour renforcer les compétences des acteurs de l'aviation civile à Madagascar. Elles permettent ainsi d’améliorer la sécurité des infrastructures aéroportuaires du pays. Grâce à ces compétences renforcées, la Grande île pourra répondre aux exigences internationales et garantir un environnement aérien plus sûr ».

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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