Inédit. Madagascar s’apprête à accueillir, du 28 au 30 avril 2025, le Comité mondial des femmes chefs d’entreprises (FCEM) au Novotel Convention & Spa à Antananarivo. Cet événement, organisé par le Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM), se déroulera sous le thème « Vers une économie résiliente et inclusive ». L'objectif est de promouvoir le leadership féminin dans l’entrepreneuriat, tout en attirant des investissements étrangers.
Le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), la Chambre de commerce et d’industrie France-Madagascar (CCIFM), ainsi que l’« Economic Development Board of Madagascar » (EDBM) sont des partenaires clés dans cet événement. Leur soutien est crucial pour renforcer l’économie locale et faciliter la mise en place de collaborations entre les femmes chefs d’entreprises malagasy et les délégations internationales. « Cet événement représente une opportunité unique pour montrer le potentiel des femmes entrepreneures de Madagascar et nouer des partenariats stratégiques avec des acteurs économiques étrangers », a déclaré Fanja Razakaboana, présidente du GFEM.
Vitrine
Cet événement représente une vitrine exceptionnelle pour la promotion de Madagascar sur la scène internationale. Le soutien du ministère des Affaires étrangères, celui de l’Industrialisation et du Commerce, ainsi que du ministère du Tourisme et de l’Artisanat témoigne de l’importance que le Gouvernement accorde à cette initiative. « L’entrepreneuriat féminin est l’un des piliers du développement économique durable de Madagascar », a affirmé l’une des participantes, soulignant ainsi le rôle des femmes dans le tissu entrepreneurial local. Plus de 150 délégations internationales sont attendues pour participer à des ateliers, des conférences et des sessions de réseautage. Ces activités sont conçues pour favoriser l’échange de bonnes pratiques, le partage d’expériences et la promotion de collaborations entre les participantes.
Pour la présidente du GFEM, ce forum mondial est également l’occasion de renforcer l’innovation et l’autonomisation des femmes malagasy, tout en propulsant Madagascar vers un avenir plus inclusif et résilient. « Nous voulons montrer au monde que les femmes malagasy peuvent être des moteurs de l’économie et qu’elles sont prêtes à relever les défis économiques globaux », a-t-elle conclu.