Publié dans Economie

Transport et commerce - Madagascar relance ses corridors régionaux

Publié le vendredi, 16 mai 2025
La ministre de l’Economie et des Finances et le représentant de la BAD La ministre de l’Economie et des Finances et le représentant de la BAD Crédit photo : MEF

La signature du Projet d’aménagement des corridors et de facilitation du commerce et des investissements entre Madagascar et les pays du Marché commun de l'Afrique orientale et australe -COMESA (PACFC III) a eu lieu ce vendredi à Antaninarenina. Cette étape fait suite au Conseil des ministres du mercredi dernier à Toliara. Le financement accordé atteint 165 millions USD. Le ministère de l’Economie et des Finances, représenté par Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a conclu l’accord avec la Banque africaine de développement (BAD), représentée par Adam Amoumoun. « L’objectif du projet est de renforcer les infrastructures pour fluidifier le commerce régional », a déclaré la ministre lors de la cérémonie. La première priorité consiste à réhabiliter la route reliant les ports de Toliara (Madagascar) et de Beira (Mozambique). Quant à la deuxième intervention, il s’agit de reconstruire entièrement la route nationale RNT 55, entre Bevoay et Morombe. Le troisième chantier, quant à elle, permettra moderniser la route d’accès à l’aéroport de Morombe. Des ponts seront également construits pour garantir la continuité des axes. Le volet douanier du PACFC III sera modernisé. Un nouveau centre de liquidation sera mis en place. Une brigade canine spécialisée sera déployée pour renforcer les contrôles. Résultat attendu : des échanges commerciaux plus sûrs et plus rapides. « Les phases I et II du projet ont déjà porté leurs fruits », a ajouté la ministre. La RN 9 entre Manja et Dabara, réalisée auparavant, a facilité les déplacements. De nombreux habitants de la Région ont exprimé leur satisfaction.

 

Energie durable

En parallèle, un accord a été signé dans le domaine énergétique. AXIAN Energy bénéficie désormais d’un financement de 5 millions USD. Ce soutien provient également de la BAD à travers son Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA). L’objectif est d’accélérer les projets en matière d’énergies renouvelables. Le portefeuille énergétique de l’entreprise atteint 1,5 gigawatt. Des projets solaires et hydroélectriques sont en cours dans plusieurs pays, notamment Madagascar, Côte d’Ivoire, île Maurice, Mozambique, Sierra Leone et Zambie. Pour Benjamin Memmi, CEO d’AXIAN Energy, « ce financement constitue une étape stratégique. Grâce à ce soutien, les projets connaîtront une accélération concrète sur le terrain ». En effet, Madagascar s’engage activement sur deux fronts : la connectivité régionale et la transition énergétique durable.

Carinah Mamilalaina

 

Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - Des agents du FBI sur le sol malgache
  • Effet du changement climatique - La jeunesse malagasy présente la réalité
  • 45ème sommet de la SADC  - Une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au pays
  • Fausses informations - Une mère crie stop !
  • Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  
  • Sécurisation foncière - L'Etat mène une offensive numérique
  • Actu-brèves
  • Affaire des Boeing 777 - Deux suspects clés interpellés par la Brigade criminelle
  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

A bout portant

AutoDiff