Publié dans Economie

SIW2025 - Jour J pour la grand-messe de l’industrialisation

Publié le dimanche, 27 juillet 2025
C’est une vitrine sans précédent pour l’industrie locale C’est une vitrine sans précédent pour l’industrie locale Crédit photo : MICC

Aujourd’hui, Antananarivo entre dans l’histoire économique régionale avec le coup d’envoi de la Semaine de l’industrialisation de la SADC 2025 (SIW), un rendez-vous majeur qui place Madagascar sous les projecteurs du continent. Jusqu’au 1er août, le Novotel Convention & Spa accueille plus de 500 participants issus de 24 pays, venus discuter, exposer et surtout bâtir ensemble une nouvelle dynamique industrielle pour l’Afrique australe. Sous le thème « Promouvoir l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente », cette 8ᵉ édition ambitionne d’être bien plus qu’un simple sommet : elle veut déclencher un virage structurel pour la région. Les allées du salon s’annoncent déjà très fréquentées avec une centaine d’exposants, 105 intervenants de haut niveau, des délégations officielles, des entreprises, des institutions financières et des jeunes entrepreneurs y échangeront idées, partenariats et solutions concrètes. Les thématiques vont de l’énergie propre à la valorisation des produits agricoles en passant par les chaînes de valeur minérales ou l’industrie pharmaceutique. 

 

Vitrine sans précédent 

Pour le président du SIM, Tina Rasamimanana, « c’est une vitrine sans précédent pour notre industrie locale ». Quant à David Ralambofiringa, ministre en charge de l’Industrialisation, il insiste : « C’est un honneur mais surtout une chance unique de montrer au monde que Madagascar est capable d’être un acteur économique régional sérieux ». Au-delà des discours d’ouverture et des poignées de main officielles, c’est sur le terrain que les choses sérieuses vont se jouer. Cette semaine, des ateliers sectoriels, des rencontres B2B, et même des visites d’unités industrielles sont prévus pour faire émerger des projets concrets. Les représentants des PME malagasy espèrent bien y trouver des opportunités réelles. « Nous sommes là pour apprendre, mais aussi pour proposer des solutions malgaches aux besoins africains », confie une entrepreneure dans le secteur agroalimentaire. Des jeunes porteurs de projets affirment aussi y voir une rampe de lancement pour franchir un cap, à condition que l’accompagnement suive. Car si les ambitions sont bien présentes, les défis le sont tout autant : logistique, accès au financement, infrastructures inadaptées… autant de freins que le Gouvernement entend lever en accélérant les réformes et en consolidant les partenariats régionaux.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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