Publié dans Economie

Richesses agricoles et gastronomiques - Madagascar célèbre ses produits locaux

Publié le jeudi, 04 septembre 2025
Lors de l’ouverture de la FIA et du FIG hier à Ivato Lors de l’ouverture de la FIA et du FIG hier à Ivato Crédit photo : fournie

350 exposants, malagasy et internationaux, participent à la 7e édition de la Foire internationale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (FIA). En parallèle, la première édition du Festival international de la gastronomie de Madagascar (FIG) attire chefs et artisans au Centre de conférence international (CCI) d’Ivato. L’événement couvre toute la chaîne agroalimentaire. Agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, artisans, restaurateurs et chefs venus de Corée et de La Réunion proposent démonstrations culinaires et ateliers gastronomiques. Lors de la cérémonie d’ouverture d’hier, Koloina Ranaivo Rajaonarisoa, directeur général adjoint de Mada Vision, souligne que cet événement valorise les richesses et le savoir-faire malagasy. « La gastronomie complète l’agriculture, l’élevage et la pêche. Madagascar regorge de produits du terroir uniques. Grâce à la FIA et au FIG, les acteurs locaux exposent leurs créations et dynamisent les circuits commerciaux», a-t-elle annoncé. Pour la directrice marketing de la Société de fabrication de l’océan Indien (SFOI), cette rencontre dépasse le simple cadre économique. Selon elle, depuis 67 ans, la SFOI lutte contre les déchets plastiques et valorise les terres agricoles. L’entreprise accompagne également les paysans et soutient le développement agricole local. Randriambolamanana Seheno, de la société Star, insiste sur l’impact social de l’agriculture. L’entreprise collabore avec plus de 78 000 paysans à Vakinankaratra. Ces partenariats améliorent les rendements et la qualité de vie des communautés. Par ailleurs, le Fonds de Prix Castel accompagne les projets innovants des agriculteurs et entrepreneurs. Depuis quatre ans, il soutient de nombreuses initiatives prometteuses.

 

Numérique

 

De son côté, Benoît Janin, directeur général de Yas, rappelle l’importance du numérique dans l’agriculture. Chaque champ cultivé et chaque bac de pêcheur recèle un savoir-faire à valoriser. « Grâce à la fibre optique, les producteurs consultent les prix du marché en temps réel. Les coopératives accèdent à de nouveaux marchés internationaux. Les pêcheurs partagent des données pour mieux protéger les ressources marines. Les agriculteurs se forment également en ligne. Ainsi, le numérique devient un outil puissant au service de la terre », a-t-il ajouté. David Ralambofiringa, ministre de l’Industrie et du Commerce, précise que l’agriculture soutient le développement industriel et commercial. Selon lui, aucun produit ne se transforme ou ne se commercialise sans matières premières locales. « Madagascar dispose d’une grande diversité de matières premières. Réduire les importations et augmenter la production locale constituent des priorités. L’événement contribue directement à ces objectifs », a-t-il affirmé. François Sergio Hajarison, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage  ajoute que la FIA relie tous les acteurs du secteur. Il inclut agriculteurs, éleveurs, transformateurs, chercheurs, acteurs privés et partenaires publics. De plus, il valorise les projets soutenus par le ministère. Ainsi, la FIA devient un pilier du progrès économique et social durable.

Carinah Mamilalainaa

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff