Publié dans Economie

Nouveau Gouvernement - La loi de Finances 2019 sera respectée

Publié le dimanche, 27 janvier 2019

« Une nouvelle histoire à écrire ». Tels sont les qualificatifs énoncés par le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandranto, vendredi dernier, lors de la passation de pouvoir entre lui et Vonintsalamana Andriambololona, le ministre sortant. Effectivement, une nouvelle vision a été fixée par le nouveau Président de la République afin de développer Madagascar. Ainsi, de nombreux projets découlent de cette vision. En tout cas, d’après le ministre entrant, la loi de Finances initiale 2019 (LFI) sera malgré tout respectée. Pour lui, les budgets fixés seront amplement suffisants pour démarrer. « Les projets envisagés par le Président Andry Rajoelina sont certes très ambitieux. Nous les avons déjà scrutés ensemble. Et nous avons conclu que les sommes prédéfinies suffiront à atteindre les objectifs fixés. En plus, c’est une loi et il faut donc la respecter », développe Richard Randriamandranto. La loi de Finances rectificative attendra surtout la composition de l’Assemblée nationale, sans oublier que les élections législatives auront lieu au mois de mars prochain.

 

Combinaison de ministères

 

Réduction des dépenses. Dans la composition de ce nouveau Gouvernement, plusieurs ministères ont été combinés en un seul, comme le ministère de l’Industrie et celui du Commerce, le ministère de l’Aménagement du territoire et celui des Travaux publics ou encore le ministère de l’Economie avec celui des Finances et du Budget. En tout, plus d’une quinzaine de ministères ont été combinés les uns aux autres. D’autres ont même été séparés pour être rattachés à de nouvelles combinaisons. C’est le cas du ministère de l’Artisanat. Il a été détaché du ministère de la Culture pour être ensuite combiné au ministère de l’Industrie et du Commerce. De ce fait, au lieu d’avoir seize ministres pour diriger ces entités, il n’en faut  plus actuellement que huit. La charge de l’Etat est alors réduite de moitié, notamment en termes de salaires des ministres. Cependant, il reste encore à voir si ces combinaisons ne vont pas générer des dépenses supplémentaires.  

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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