Publié dans Economie

Structure des prix - Une nouvelle négociation en cours entre l’Etat et les pétroliers

Publié le mercredi, 13 février 2019

Toujours en cours. Pour asseoir une collaboration « gagnant-gagnant », le secteur public veut renouveler les négociations avec les compagnies pétrolières, en ce qui concerne la structure des prix. « Jusqu’à maintenant, les discussions sur la structure des prix sont restées en suspens, plus particulièrement à cause de la tension socio-politique traversée par le pays. Et aujourd’hui, nous voulons donc reprendre ces débats afin que tous les acteurs touchés par le secteur pétrolier en aval puissent en tirer des bénéfices » soutient Hajatiana Rasolomanana, directeur des hydrocarbures au sein du ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures. A titre de rappel, les négociations ont débuté à la fin de l’année 2017, après la coupure des subventions octroyées aux compagnies pétrolières pour maintenir le prix à la pompe. En ce moment, les pétroliers se plaignent donc des pertes qu’ils encourent avec le maintien des prix alors que le prix sur le marché international est instable, tout comme la valeur de l’ariary.  

« La difficulté revient encore aujourd’hui à la non-application de la structure des prix. Au mois de décembre par exemple, il y a eu un écart de plus de 800 ariary par litre entre le prix calculé par la structure et le prix à la pompe. Pour la compagnie que je dirige, des milliards d’ariary de pertes ont été enregistrés. Toutefois, nous restons optimistes, surtout qu’en faisant partie des groupes internationaux, nos actionnaires restent confiants en toute connaissance de cause. Donc, nous sommes encore prédisposés à investir dans le pays », explique Philippe Nicolet, vice-président du Groupement des pétroliers de Madagascar. Dans ce contexte, le secteur privé espère que les discussions reprennent au plus vite pour la mise en place d’une nouvelle structure en adéquation avec les attentes du secteur public et privé.
R.R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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