Publié dans Economie

Structure des prix - Une nouvelle feuille de route avant le 28 février

Publié le vendredi, 15 février 2019

Equilibrer les prix pour les intérêts de tous ! Ce sera l’objectif à atteindre pour toutes les parties prenantes, comme l’Etat ou encore les compagnies pétrolières, lors des différentes discussions afin d’élaborer la nouvelle structure des prix. A l’issue de la Semaine des hydrocarbures, les participants ont en effet fixé comme but l’actualisation de la structure des prix, d’ici la fin du mois. «  Au cours des différents échanges au cours de ces trois jours, nous avons pu constater qu’il est nécessaire de revoir la structure des prix, tout en préservant l’intérêt de tous. Un juste équilibre est donc à trouver. Pour ce faire, nous devrons en discuter dès la semaine prochaine afin d’avoir une feuille de route avant le 28 février prochain », maintient Hajatiana Rasolomanana, directeur des hydrocarbures au sein du ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, hier, durant sa présentation de la synthèse de la Semaine des hydrocarbures. Pour trouver ce juste équilibre, les associations représentant les consommateurs ainsi que les transporteurs veulent participer de près à ces négociations pour ne pas perdre de vue leurs intérêts. A noter qu’au cours des discussions durant les rencontres, les associations des consommateurs ont demandé à ce que « les prix soient revus à la baisse, en cohérence avec le pouvoir

d’achat de tous ».

Documents cadres

En outre, l’actualisation des documents cadres du secteur pétrolier en aval fait également partie des objectifs à atteindre, plus particulièrement pour le ministère de tutelle. «  La loi régissant le secteur pétrolier date de 2004. De ce fait, cela fera bientôt quinze années successives que cette loi n’a pas évolué. Elle est donc aujourd’hui bien dépassée. Une actualisation demeure ainsi une nécessité pour pouvoir développer cette filière », défend Hajatiana Rasolomanana. Et en dernier point, le ministère et ses collaborateurs prévoient d’élaborer un plan de développement. L’idée est d’aligner ce plan avec celui des investissements du secteur privé. Ainsi, les actions menées par le secteur public et le secteur privé seront en réel accord. En tout cas, les rencontres entre les pétroliers et le ministère ont bien porté leurs fruits.
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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