Publié dans Economie

Trafic de ressources naturelles - Quinze insectes découverts à Ivato

Publié le dimanche, 17 février 2019

Les trafiquants continuent de défier les autorités ! Dans l’après-midi de samedi dernier, lors du traitement du vol ET852 d’Ethiopian Airlines à destination de Beijing via Addis-Abeba, une valise contenant des ressources naturelles a été découverte par les agents de la douane. Effectivement, grâce à des renseignements émanant d’un agent de l’environnement, le contrôle des bagages en amont a permis de distinguer quinze insectes dont des milles pattes et autres, mais aussi un caméléon et un lézard.  « Des sources nous ont déjà averti depuis quelques temps sur l’identité des trafiquants. De ce fait, pour un vol à 14h30, l’enregistrement se fait habituellement vers midi et demi, nous les avons donc attendus. Après une heure, les voyageurs ont commencé à se succéder. Nous avons décidé de rejoindre les douaniers pour demander si les personnes ont déjà passé le contrôle. Ils ont répondu oui. Alors, nous sommes allés en salle de bagages pour fouiller leurs bagages. Et c’est là que nous avons tout découvert » explique l’agent environnemental en question.



40 dollars l’unité

Les animaux ont été soigneusement dissimulés dans des boites en plastique avec des bouts de coton. Ils ont donc été difficilement distingués par les scanners. Selon les explications de l’agent, ces espèces saisies sont des espèces endémiques. Ainsi, il est nécessaire d’avoir des autorisations pour pouvoir les exporter. « Il ne figure notamment pas dans la liste du CITES, toutefois, les autorisations sont quand même nécessaire pour pouvoir les sortir du territoire » continue-t-il. Pour précision, la provenance de ces animaux peut être du côté Nord ou Est de la Grande île. Quant à leur valeur sur le marché, individuellement, leur prix veut atteindre les 40 dollars. En tout cas, pour l’instant, ces animaux seront transférés et mis en quarantaine à Croc Farm. Un organisme rattaché au ministère de l’Environnement et du Développement durable. Après des traitements adéquats, ils seront ensuite remis en liberté dans leur habitat naturel.
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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