Publié dans Economie

Péréquation tarifaire - Uniformiser le prix de l’électricité dans tout Madagascar

Publié le lundi, 25 février 2019

Un seul prix dans toutes les Régions. Le ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures avec la JIRAMA, la compagnie d’eau et d’électricité, envisagent d’appliquer un seul et même prix de l’électricité dans toutes les Régions de la Grande île, selon chaque tarif  bien évidemment. Effectivement, à Madagascar, le prix du courant n’est pas uniformisé. Des villes comme Antsiranana ou encore Mahajanga doivent payer des factures exorbitantes en comparaison avec Antananarivo ou encore Antsirabe. « Cette inégalité est  inacceptable ! C’est pourquoi des études seront ultérieurement menées afin de mettre en place une péréquation tarifaire dans tout le pays. L’objectif est de faire bénéficier de l’électricité à toute la population malagasy au même prix », a annoncé Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures. Ainsi, les différentes zones ne seraient plus valides. Et pour le tarif 14 par exemple, un seul prix sera appliqué dans tout le pays. En tout cas, cette péréquation tarifaire dépendra de nombreux calculs avant d’être mise en œuvre.



Coût de production

Certainement, cette différence des tarifs découle surtout du coût de production, plus particulièrement du coût de transport des produits pétroliers. Il ne faut pas oublier que la majorité des centrales de production de la JIRAMA sont thermiques. Elles fonctionnent avec du fuel et du gasoil, essentiellement en provenance du grand port de Toamasina. Plus la distance entre Toamasina et la ville de destination de ces produits est loin, plus le coût de production est ainsi élevé. Pour pouvoir mettre en place cette péréquation, il est donc nécessaire de prendre en compte les différents sites de production d’électricité, tout en répartissant au mieux les nouveaux sites à installer pour obtenir une similitude de prix dans toute l’île. Ou du moins, les prix seront au même niveau mais les coûts de production moins importants viendront compenser les plus importants. La solution la plus efficace reste encore à définir.
Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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