Publié dans Economie

Eau et électricité - « Les ministères doivent s’acquitter de leurs arriérés auprès de la JIRAMA »

Publié le dimanche, 24 février 2019

265 milliards d’ariary. Tel est le montant total des factures impayées de la JIRAMA au sein des différents ministères. Effectivement, les différentes institutions publiques se gardent de payer leur facture d’électricité et d’eau depuis quelques années. Et ensuite, c’est l’Etat qui doit combler les vides en versant des subventions d’un montant de 255 milliards d’ariary chaque année pour préserver l’équilibre opérationnel de cette société. Pour remédier à ce déséquilibre, le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures demande à ce que les différents ministères mais aussi les institutions publiques qui y sont rattachées s’acquittent de leurs arriérés auprès de la compagnie d’eau et d’électricité. Comme cela, la subvention de l’Etat à la JIRAMA pourra être réduite ou même dissoute. « L’administration publique doit montrer l’exemple sur le paiement des factures, surtout pour le bon fonctionnement de la JIRAMA. Ce n’est pas parce que la JIRAMA est une société d’Etat que le secteur public doit avoir des privilèges.

Au contraire ! Nous devons être les premiers à nous investir. De ce fait, je m’assurerai personnellement de l’intégration de ces dépenses dans la loi de Finances rectificative de cette année pour que tout soit réglé en temps et en heure », a maintenu Vonjy Andriamanga, lors de la clôture de la Semaine de l’énergie, vendredi dernier à l’hôtel Panorama.  Selon les informations détaillées par Olivier Jaomiary, directeur général de la JIRAMA, « pour cette année, ces factures s’élèveraient à environ 65 milliards d’ariary ». Des chiffres prévisionnels découlant des calculs au sein de l’entreprise. En tout cas, mis à part cette année, les arriérés de dernières années devront également être normalisés. A noter que ces derniers relèvent d’un montant de 200 milliards d’ariary à la fin de l’année dernière. Toutefois, des solutions pour régler ces factures devront donc être trouvées d’ici peu.
Rova Randria

Fil infos

  • Vœux de Nouvel an - Les institutions et les confessions religieuses à Iavoloha
  • Inscription sur la liste électorale - Tojo Ravalomanana bénéficiaire d’une ordonnance
  • Feux de brousse et de forêt - Gérer, c’est prévoir
  • Déclaration des partis et élus pro – Rajoelina - Non à la déstabilisation
  • Flambée des prix du riz - L’Etat s’attaque aux spéculateurs
  • ACTU-BREVES
  • Exécutif - Un Conseil des ministres diffusé en direct ce jour
  • Gendarmerie - Témoin d’un grand respect envers le Zoky
  • Actu-brèves
  • Sécheresse à Antananarivo - Les pluies provoquées comme solution ?

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

A bout portant

AutoDiff