Publié dans Economie

JIRAMA - La démission du DG réclamée

Publié le mercredi, 27 février 2019

Ambiance électrique à la société d’Etat JIRAMA. Les syndicalistes réclament la démission de son directeur général Olivier Jaomiary. Ses détracteurs lui donnent un ultimatum de 48 heures pour s’exécuter. Il est accusé d’incompétence. Son mode de gouvernance est pointé du doigt. De ce fait, une partie du personnel a observé un mouvement de grève à titre d’avertissement, hier. Le mouvement risque de prendre de l’ampleur la semaine prochaine. Le nouveau malaise à la Direction de la JIRAMA se déclare après l’annonce par le pouvoir central de revoir les contrats passés avec les prestataires de la société. Ceux-ci pompent mensuellement 45 milliards d’ariary sur le dos des Malagasy, à en croire le Premier ministre Christian Ntsay. Le statu quo n’a fait donc qu’appauvrir la population. Coralie Gevers, représentante de la Banque mondiale, a décrié depuis 2016 les dépenses faramineuses de cette société d’Etat au profit d’une minorité. De même, les multiples missions d’évaluation du Fonds monétaire international à Madagascar ont constamment émis des remarques sur cet aspect. Mais le précédent régime n’a rien fait de concret allant dans ce sens.
 M.R.

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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