Publié dans Economie

Environnement - 40 000 ha à reboiser en un an !

Publié le jeudi, 28 février 2019

Atteindre à tout prix le reboisement de 40 000 hectares en un an ! Lors du Conseil  des ministres qui s'est tenu jeudi dernier, le Chef d'Etat Andry Rajoelina a réitéré cette volonté de rendre Madagascar plus vert. Une décision raisonnable puisque 100 000 hectares de terrain par an sont actuellement victimes de déforestation. Au cours des soixante dernières années, la superficie de la forêt a diminué de 45%. A l'heure qu'il est, il ne reste plus que 8,6 millions d'hectares de surfaces couvertes de forêts, avec une répartition inégale des plantes. Afin de remédier à ce mal, 500 à 1000 pieds d'arbre par hectare vont être plantés cette année. Pour atteindre cet objectif, il requiert alors de mobiliser plus de six millions de personnes.  La sensibilisation s'orientera surtout vers les élèves et les militaires.

Dans ce cadre, la  campagne de reboisement pour l'année 2019-2020  débutera officiellement ce samedi, à Analameva-Antsirinala. Une zone dans laquelle la société Fanalamanga exécute sa mission. D'ailleurs, la Région la plus concernée par ce reboisement est concentrée dans la Région  Sofia, Menabe, mais aussi le côté Est de l'île  surtout en Haute  Matsiatra. Pour cette campagne, le thème s'intitule « Madagascar couvert de forêts ». L'Etat ne se contentera pas seulement de planter mais  aussi d'assurer le suivi et la préservation  des forêts. Le  Président Andry Rajoelina lance donc un appel à tous les Malagasy sans exception pour participer grandement  à ce projet.

Le Gouvernement a d'ailleurs octroyé une somme de 2,5 milliards d'ariary au ministère de l'Environnement et du  Développement durable pour lutter contre les feux de brousse et  mettre en place le « label vert ». Une politique de sécurisation foncière sera également adoptée afin de mieux exploiter la terre  et ses ressources.  

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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