Publié dans Economie

Tourisme de luxe - La destination Madagascar vendue à 19 000 dollars

Publié le mercredi, 10 avril 2019

Madagascar figure aujourd’hui parmi les destinations incontournables du tourisme de luxe dans le monde. Effectivement, la Grande île dispose de nombreux sites touristiques. Des sites authentiques qui n’ont pas encore été dévastés par le tourisme de masse. Intacts, ils attirent de plus en plus de touristes, plus particulièrement ceux de haut de gamme. Ainsi, les grandes agences de voyages du monde entier n’hésitent pas à inclure Madagascar dans leurs programmes annuels. Actuellement, la destination Madagascar est ainsi vendue à 19 170 dollars, soit près de 70 millions d’ariary. A ce prix-là, il ne faut pas s’étonner que les clients séjournent dans les établissements les plus luxueux du pays tout en faisant des activités hors du commun, telles que les plongées en apnée avec les doux requins-baleines ou l’observation des tortues de mer en train de pondre sur le rivage. Cette formule est proposée par des agences à l’exemple de Ker & Downey Africa.


Pour un séjour de douze jours dans le pays, la destination se focalise plus particulièrement dans le nord du pays. Les touristes découvriront ainsi les petites îles du nord comme Nosy Komba, Nosy Ankao mais aussi les archipels de Mitsio et de Tsarabanjina, avec une halte dans les hôtels de grand standing de la Région. En tout cas, « pour chaque voyage à travers le monde, Ker & Downey Africa offre à ses clients une aventure incomparable, inoubliable et exceptionnelle, dans des endroits où la nature garde encore tous ses droits », soutient le site de l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM). Pour précision, cette agence se spécialise notamment dans l’organisation des voyages de luxe. Elle est surtout réputée pour les voyages safari en Afrique du Sud, mais aussi au Rwanda et en Uganda. Et désormais, l’île rouge figure dans ses catalogues.
 Manque d’infrastructures
 Vu ce prix, le tourisme est un secteur très promoteur pour le pays. Toutefois, de nombreuses lacunes sont encore à redresser pour pouvoir augmenter le nombre annuel de visiteurs. Le point le plus important concerne celui des infrastructures. Le pays n’a pas encore les infrastructures adéquates, que ce soit en termes de routes ou encore en matière d’établissements hôteliers. Dans ce contexte, si les touristes arrivent en masse, les opérateurs touristiques du pays ne pourront pas les prendre tous en charge. L’Etat a déjà pris des mesures, avec la mise en place d’un programme d’appui au développement des projets hôteliers, appuyé par le projet Pôles intégrés de croissance et corridors (PIC2) ainsi que l’organisme « Economic development board of Madagascar ». L’idée étant d’atteindre 500 000 visiteurs d’ici 2024.
Rova Randria

Fil infos

  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie
  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

A bout portant

AutoDiff