Publié dans Economie

Air Madagascar - Un vol Tana-Paris obligé de faire demi-tour

Publié le vendredi, 12 avril 2019

Après environ quatre heures de vol, à l’approche de l’espace aérien du Soudan, le vol MD 50 opéré par un Airbus A340-300 à destination de Paris de la compagnie aérienne nationale, Air Madagascar, a été prié de faire demi-tour, jeudi dernier. Effectivement, suite à la destitution par l’Armée de son Président, Omar al Béchir, l’espace aérien et les frontières terrestres ont été fermés jusqu’à nouvel ordre. Pourtant, pour le vol direct Antananarivo-Paris, l’appareil doit impérativement passer par cette région de l’Afrique.

« Face cette situation, nous avons décidé de faire demi-tour pour la sécurité de nos passagers. En plus, prendre un autre itinéraire n’est pas une option, particulièrement quand on est en plein vol. Cela aurait nécessité une dérogation ou une nouvelle autorisation que nous n’étions pas en mesure d’obtenir dans ces délais », explique Dominique Raharinaivo, responsable de la communication de cette compagnie aérienne, hier, lors d’une conversation téléphonique.

Pas un cas isolé

A noter que ce vol n’est pas le seul à avoir été perturbé. Ce n’est pas un cas isolé. Les vols de Brussels Airlines et de French Bee ont également subi des modifications. Tout comme celui d’Air Madagascar en effet, le vol de Brussels Airlines à destination de Kigali, la Capitale rwandaise, a aussi fait demi-tour. En tout cas, le ciel soudanais est déjà ouvert en début d’après-midi. De ce fait, les passagers ont ainsi été acheminés sur un nouveau départ, hier dans la soirée. Cependant, les commérages ont déjà fusé pour proliférer de fausses raisons pour ce demi-tour de l’avion. Les raisons les plus évoquées sont les problèmes techniques de l’appareil comme quoi : « ce n’est pas la première fois que cela se produit au sein de cette compagnie ». Désormais, les explications sont alors claires pour tous, et ce n’est aucunement la faute d’Air Madagascar.

Rova Randria

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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