Publié dans Economie

Carburant - Une baisse imminente du prix à la pompe

Publié le vendredi, 24 mai 2019

Ce n’est plus pour longtemps. L’Etat proposera une nouvelle structure de prix des carburants avant le 1er juin. C’est ce que le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures (MEEH), Vonjy Andriamanga a annoncé, hier, dans son siège à Ampandrianomby. « L’Etat a déjà entamé un protocole d’accord avec les opérateurs pétroliers. L’Etat proposera alors une nouvelle structure de prix des carburants avant le 1er juin. Mais ce qui est sûr, c’est que le prix à la pompe tend à la baisse dans cette nouvelle structure. D’ailleurs, le Président de la République Andry Nirina Rajoelina a déjà annoncé cette décision lors de son bilan de 100 jours », avance le ministre.

Toutefois, cette nouvelle mesure prendra en considération les bénéfices perçus par les opérateurs pétroliers. Il faut tout de même noter que l’Etat essaie à tout prix de réduire les subventions allouées aux carburants pour investir davantage dans les projets sociaux, notamment la construction d’écoles et d’hôpitaux.

Afin de favoriser la population vulnérable, cette baisse de prix s’appliquera surtout sur les pétroles lampants. Le Centre de recherche, d’études et d’appui à l’analyse économique à Madagascar (CREAM) a déjà mentionné dans sa structure de prix sur les carburants que la majeure partie des ruraux utilisent les pétroles lampants pour l’éclairage nocturne. Pourtant, 80 % des Malagasy vivent dans le milieu rural. Il faut alors prendre en compte le pouvoir d’achat des paysans car les revenus qu’ils perçoivent de l’agriculture et de l’élevage restent actuellement des revenus de subsistance. C’est pourquoi l’Etat vise spécialement les pétroles lampants pour que ces derniers ne deviennent pas un produit de luxe pour cette catégorie de population.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff