Publié dans Economie

Echanges et commerce - User du mode de paiement dématérialisé

Publié le lundi, 24 juin 2019

Supprimer ou réduire l’utilisation des billets. Lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Andry Nirina Rajoelina a insisté sur l’inclusion financière de toute la population malagasy. Pour lui, l’accès aux divers services financiers présents sur le territoire malagasy, surtout en zones rurales, permettra un bien meilleur développement de notre économie. C’est dans cet esprit que le ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures (MEEH) et la Paositra Malagasy, à travers le ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, ont signé un accord de partenariat, hier à Ampandrianomby en vue de faciliter l’accès des fonctionnaires du ministère au service « Paositra Money ». « Cette initiative vient surtout répondre à la demande du Président de la République sur la mise en place d’un service financier accessible à toutes les catégories de personnes. Avec ce service, nous pensons dématérialiser tous les modes de paiement au sein du ministère mais aussi des différents organismes rattachés. D’ici le début de l’année prochaine, nous espérons que tous les paiements au sein du ministère se feront par monnaie électronique », s’est enthousiasmé Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, durant son discours. En tout cas, le premier usage des services de la « Paositra Money » se fera à l’occasion de la distribution des « solom-pen’akoho » pour accompagner les collaborateurs du ministère dans la célébration de la fête de l’indépendance. 8 000 employés du MEEH répartis sur tout le territoire pourront bénéficier de ces services. « Cette initiative du MEEH est un bel exemple. Comme cela, les gens peuvent s’initier petit à petit à ce nouveau service révolutionnaire. Nous voulons que toute la population malagasy puisse user du mode de paiement dématérialisé dans la vie quotidienne pour ses différents achats et réduire ainsi la production de billets, laquelle génère de grosses dépenses pour la Banque centrale de Madagascar. Au fur et à mesure, nous étendrons ce genre de relations pour que la "Paositra Money" soit vulgarisée sur tout le territoire » a soutenu Christian Ramarolahy, ministère des Postes, des Télécommunication et du Développement numérique.


Gratuit
Dans le cadre de cette collaboration entre les deux ministères, la Direction générale de la Paositra Malagasy a également signé des accords de partenariat avec la JIRAMA, la société nationale d’eau et d’électricité, et l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). « Désormais, les clients de la JIRAMA pourront payer leurs factures gratuitement via "Paositra Money" sans avoir à se déplacer ou faire la queue. Il ne faut pas oublier que l’objectif de "Paositra Money" est de faciliter le quotidien des usagers grâce à des frais adaptés au pouvoir d’achat de chacun », précise le directeur général de la Paositra Malagasy. Parallèlement à cela, « Paositra Money » entend collaborer avec les différents opérateurs commerciaux à l’exemple des grandes surfaces mais également des stations-services pour que les consommateurs puissent payer avec leur téléphone mobile, et cela sans aucun frais.
Rova Randria

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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