Publié dans Economie

Entreprise du spectacle et du cinéma - CanalOlympia s’installe à Madagascar

Publié le vendredi, 19 juillet 2019

Un secteur florissant. Ces deux dernières années, l’entreprise du spectacle, plus particulièrement celle du cinéma commence à trouver de nombreux preneurs dans la Capitale. Le divertissement est aujourd’hui le nouveau business exploitable, surtout dans une ville assez animée comme Antananarivo. Après Plaza et Cinépax Madagascar, c’est CanalOlympia  qui vient étoffer les rangs. Ce dernier a inauguré sa nouvelle plateforme, CanalOlympia Iarivo, hier à Andohatapenaka, en présence du Président de la République, Andry Rajoelina, ainsi que la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo. « La culture occupe une place primordiale dans un pays. Et avoir des infrastructures de cette envergure va permettre à nos artistes de se développer et de produire le meilleur d’eux-mêmes », a soutenu l’occupant d’Iavoloha, hier lors de son discours. En effet, CanalOlympia Iarivo comprend une salle de cinéma pouvant accueillir jusqu’à 300 téléspectateurs, ainsi qu’une scène consacrée aux spectacles et concerts pour des milliers de personnes. « Cette nouvelle expansion dans les territoires de l’océan Indien constitue une étape clé dans le développement de CanalOlympia, filiale du groupe Vivendi. Avec cette nouvelle inauguration, nous en sommes aujourd’hui à 13 filiales réparties dans toute l’Afrique. Et nous ne nous arrêterons pas là afin d’apporter une petite touche de gaieté dans le quotidien de tout le monde », s’enthousiasme son représentant. Avant Antananarivo, CanalOlympia s’est notamment implanté au Cameroun, en République démocratique de Congo mais aussi en Guinée, dans la ville de Conakry.


Selon les normes
Cette nouvelle infrastructure suit les normes internationales, que se soit en matière de projection ou en termes de préservation de l’environnement. « Tous les CanalOlympia s’articulent autour du même concept, mais avec des équipements issus des dernières technologies en matière de projection et de son. Le point fort de nos infrastructures reste les ressources exploitées, entre autres l’énergie solaire. Pour CanalOlympia Iarivo, le courant électrique est fourni par plus de 400 panneaux solaires et des batteries "Blue Solutions". Ce qui nous permet de réduire nos émissions de gaz à effet de serre à 416 kg, une réduction assez importante comparée aux émissions émises par les groupes électrogènes », soutient un responsable. En tout cas, la salle ouvrira ses portes à partir d’aujourd’hui.
Rova Randria

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff