Publié dans Economie

Exportation - Le secteur textile s’ouvre au marché britannique

Publié le vendredi, 06 septembre 2019

Une nouvelle destination frappe à la porte de Madagascar. Le secteur textile va être orienté vers le marché britannique dans les trois prochaines années. Le Centre de commerce international, en collaboration avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, va mettre en place un projet pour soutenir l’exportation des produits issus du secteur textile ainsi que des vêtements vers l’Union européenne, notamment le Royaume-Uni. En effet, ledit projet améliore la compétitivité de nos entreprises exportatrices œuvrant dans ce secteur.

« Ce projet fait partie du programme de partenariat qui se focalise sur l’exportation de produits textiles et d’articles d’habillement vers le Royaume-Uni et l’Union européenne. Notre pays a effectivement ratifié un accord commercial avec les Etats-Unis dans l’AGOA. Toutefois, 69 % des produits textiles et articles vestimentaires sont exportés vers l’Union européenne suite à la rupture du contrat en 2002. En parallèle à cela, la Grande-Bretagne projette de sortir de l’Union européenne en ce moment. Ainsi, nos entrepreneurs sont encouragés à exporter vers ce pays », explique Tahiriniaina Rajaoarima-nana, directeur du projet.

15 sociétés bénéficiaires d’un appui technique

L’appel à candidatures est déjà lancé. Lors de la sélection, quinze entreprises seront choisies pour bénéficier d’un appui technique. « Le projet envisage d’appuyer quinze entreprises exportatrices, lesquelles projettent d’accroître leur volume d’exportation vers les marchés de l’Union européenne et du Royaume-Uni. Ces entreprises auront non seulement la capacité d’améliorer la compétitivité internationale, mais aussi de diversifier leurs produits à exporter. En général, l’appui n’est pas essentiellement financier mais plutôt une assistance technique. Nous renforçons par exemple la capacité des techniciens malagasy car ils sont la plupart du temps formés sur le tas. Nous connectons également les entreprises avec les acheteurs. Si une société souhaite participer à une foire en Grande- Bretagne, nous finançons leur projet à hauteur de 90 % », poursuit le directeur. A titre d’information, la réception des dossiers se fera jusqu’au 15 septembre prochain.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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