C’est vrai que la structuration de la filière doit également se faire, mais cette première partie est déjà une esquisse amenant vers le développement de la filière », s’enthousiasme Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement, hier, lors de la présentation du bilan de cette 3e édition, à Tanjombato. Dans les différents échanges, les industriels ont notamment affirmé leur volonté d’apporter des solutions pour permettre l’émergence du monde agricole. « Ils ont montré aux paysans qu’ils sont là, aux côtés des paysans, du début en fournissant les intrants dans la mise en place de la production jusqu’à la fin en achetant leurs produits. L’idée étant de leur permettre de vivre de leurs activités », poursuit-il.
Professionnalisme
En tout cas, cette plateforme a également permis aux industriels de se rendre compte de la bonne volonté des agriculteurs à travailler. « Les industriels et les opérateurs, à ne citer que DM Import, ont été touchés par le professionnalisme ainsi que la maturité des paysans. Malgré le fait que certaines normes doivent encore être mises en place, les paysans ont su montrer qu’ils savent ce qu’ils font, ce qu’ils veulent et où ils vont. Ils ont notamment compris les enjeux qui se posent à eux. Ils savent donc qu’ils arriveront à changer leur quotidien par le travail », affirme le président du comité d’organisation. En tout cas, la FIA a permis aux acteurs de comprendre que la situation actuelle de la filière agricole n’est pas une fatalité. Il suffit juste de mobiliser toutes les énergies pour œuvrer vers l’émergence du pays. Si chacun a ce même état d’esprit, nous n’aurons que de bonnes surprises.
Rova Randria