Publié dans Economie

Plan de redressement de la JIRAMA - Augmentation du chiffre d’affaires et non du tarif !

Publié le jeudi, 26 septembre 2019

366 milliards d’ariary d’économie possible pour la JIRAMA. La Banque mondiale a récemment publié ses principales conclusions sur l’étude de redressement de la JIRAMA et du secteur de l’électricité. Pour l’institution, cette entreprise se devra alors d’augmenter ses revenus tarifaires afin de combler les deux tiers de son déficit et d’assurer son équilibre d’ici 2025. « Augmentation de revenus tarifaires et hausse de tarif sont deux choses tout à fait différentes. Et la JIRAMA ne compte pas du tout augmenter ses tarifs actuels mais plutôt son chiffre d’affaires. Pour cela, nous nous devons de réduire au maximum les coûts de production tout en améliorant les gains de la compagnie.

Nous devons nous focaliser sur ces deux points si nous souhaitons redresser la JIRAMA » a rassuré Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures lors de la présentation officielle du nouveau président du conseil d’administration de la société nationale d’eau et d’électricité, Soloniaina Andriamanampisoa, au monde de la presse, hier. « Pour renflouer les caisses de la JIRAMA, nous miserons sur l’augmentation des usagers de la compagnie. En effet, l’Etat s’est fixé comme objectif de faciliter l’accès à l’électricité en doublant la production d’électricité et en réduisant le prix d’achat de l’électricité. Aujourd’hui, les gains sont encore limités vu que le nombre des abonnés se limite environ à 450 000, mais en doublant ce nombre, nous pourrons alors doubler en même temps ces revenus », ajoute-t-il. En tout cas, le ministre a annoncé une révision de la grille tarifaire pour le début de l’année prochaine pour que chaque tarif soit adapté à chaque type de client, allant du particulier au professionnel, mais surtout les industriels.

Contrats révisés

Dans cet esprit de réduction des coûts de production, le ministère continue encore les négociations avec les fournisseurs de la JIRAMA. « Sur les quatre gros contrats avec les fournisseurs, deux sont en cours de finalisation. Nous avons notamment atteint notre objectif de réduction des coûts de production et trouvé un point d’entente avec les deux fournisseurs. Quant aux deux autres, l’un des opérateurs est encore en cours de réflexion, tandis qu’avec l’autre, les discussions sont encore rudes », précise le ministre. En tout cas, les parties prenantes feront en sorte de trouver tous les moyens possibles pour permettre à la JIRAMA d’économiser tout en améliorant ses performances.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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