Publié dans Economie

Hausse des prix des PPN - L’ariary à stabiliser

Publié le dimanche, 29 septembre 2019

Tous les moyens sont bons pour protéger les ménages vulnérables. Cela fait maintenant un mois que les prix des produits de première nécessité (PPN) ont enregistré  une augmentation alors que Madagascar n’entre pas encore dans la période de  soudure. Le sujet a d’ailleurs fait l’objet d’une discussion lors du dernier Conseil des ministres mercredi dernier. Outre la réouverture des « Tsena Mora » et la fixation du prix de référence, le Gouvernement actuel se tourne également vers une politique monétaire.

La Banque centrale de Madagascar (BCM) mettra en place une stratégie d’appréciation de la monnaie nationale. En effet, la dépréciation de l’ariary sur le marché interbancaire de devises figure parmi les causes de la hausse des prix des PPN. « Le Président de la République de Madagascar a déjà entamé une discussion avec le gouverneur de la Banque centrale de Madagascar. Une politique sera mise en place dans les plus brefs délais pour valoriser l’ariary face aux autres monnaies », note le communiqué officiel.

Pour l’heure, les stratégies que la BCM vont mettre en place restent secrètes. Les responsables ont quand même apporté une explication concernant le phénomène de la hausse des PPN qui pénalise les consommateurs. « Le cours de l’ariary varie en fonction des échanges sur le marché interbancaire de devises (MID). Lorsque les opérateurs économiques importent plus qu’ils exportent, la valeur de l’ariary tend à se déprécier » explique Vololona Mitovo Razemera, responsable en communication au sein de la Banque centrale de Madagascar. Le phénomène est alors lié à l’importation massive des produits de première nécessité. A ne citer que le cas des huiles alimentaires, l’importation a connu une augmentation de 152% puisqu’elle est passée de 30 215 tonnes à 76 145 tonnes entre 2015 et 2018 selon l’Autorité nationale des mesures correctives commerciales (ANMCC).

A titre d’information, au mois d’août 2019,  le cours  le plus élevé de l’euro a été de 4091,1027 ariary tandis que le plus bas est de 3995,7937ariary soit une variation de 1,31%. La moyenne des cours est évaluée à 4050 ariary.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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