Publié dans Economie

Salon de la créativité « Voatra » - Les entreprises rurales à la recherche de partenaires

Publié le vendredi, 25 octobre 2019

La 6ème édition du Salon de la créativité « Voatra » a ouvert ses portes, hier au Jardin emblématique d’Anosy. Cette année, en axant cette édition sur le thème de « la transformation rurale, créatrice de chaîne de valeur vers la compétitivité », la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA), organisateur de l’événement, s’est alors focalisée sur le monde rural. « Jusqu’à maintenant, la question de la recherche de débouchés demeure le principal problème des paysans, plus particulièrement aux environs de la Capitale. Pourtant, les besoins du marché sont bien présents. Ils rencontrent en effet des difficultés à trouver les bons partenaires de commerce.

Ils restent donc en retrait, empêchant alors le développement de leurs activités. Ce genre d’événements est alors une grande opportunité pour eux de solutionner ces problèmes et de nouer des relations d’échange », a soutenu Nasolo Razafindramaso, chargé de mission auprès du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, hier, lors de l’ouverture officielle de l’événement. Ainsi, cette édition de « Voatra » vise particulièrement à faire rencontrer les micro-entreprises rurales (MERs) et les petites entreprises rurales (PERs) avec les grands enseignes industriels présents dans la Région Analamanga. « En participant à « Voatra », je veux surtout devenir fournisseur d’une grande industrie. Grâce au programme PROSPERER, j’ai déjà pu développer de nouvelles techniques de culture en même temps que ma production, il me reste juste à trouver le bon partenaire pour pouvoir les vendre maintenant », soutient Rajean, un des paysans participants.

Production et vente

 Toutefois, pour pouvoir convaincre ces industries de s’associer avec elles, les entreprises rurales se doivent d’améliorer et d’augmenter leur production. « Cette année, ce salon se concentre sur la filière agricole regroupant l’agriculture et l’élevage.La créativité et l’innovation qui émergeront de cet événement devront donc contribuer au développement de ces secteurs. Toutefois, le développement ne devrait pas se limiter seulement à la production, il devrait aussi s’étendre vers la vente pour une évolution plus conséquente du marché national. Comme cela, les paysans des environs pourront véritablement approvisionner les marchés de la Capitale », précise Noro, présidente du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Des rencontres sont déjà prévues par les organisateurs afin de favoriser la collaboration entre les différents acteurs.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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