Publié dans Economie

Ravinala Airports - Des aéroports plus verts pour Madagascar

Publié le mardi, 29 octobre 2019

Une ambition de taille mais pas impossible. Le nouveau terminal international d’Ivato est actuellement en cours de finalisation. D’après les responsables, les travaux sont terminés à 95%. Il reste l’emplacement des sous-concessionnaires et la formation des employés. En tout cas, Ravinala Airports, gestionnaire des aéroports d’Ivato et de Fascène à Nosy-Be, vise à faire de cette nouvelle infrastructure, l’aéroport le plus vert du monde entier. « Pourquoi pas ? Ce n’est pas quelque chose d’irréalisable. Et ce sera bénéfique autant pour l’environnement que pour le pays.

Effectivement, cela pourra attirer plus de touristes mais aussi plus de compagnies aériennes. Et toutes nos installations seront adaptées dans ce sens. Comme cela, lors de la prochaine conférence sur le développement des services aériens en Afrique, l’AviaDev, les participants auront déjà un aperçu », a soutenu Patrick Collard lors d’un entretien avec la presse, vendredi dernier.  Dans ce sens, une station d’épuration d’eau a déjà été installée au niveau de l’aéroport. L’idée étant de recycler les eaux usées pour pouvoir ensuite les réutiliser. D’un autre côté, une partie de l’électricité utilisée par le terminal est aussi fournie par l’énergie solaire.

En tout cas, pour qu’un aéroport soit vert ou écologique, il devra réduire au maximun son empreinte carbone. Pour ce faire, le domaine de l’énergie devra faire partie des priorités. Pour le cas de l’aéroport de Baltra en Equateur par exemple, le premier aéroport vert du monde, l’utilisation de la lumière naturelle a été favorisée avec la mise en place de grandes ouvertures sur tout le bâtiment et l’usage de peinture de couleurs claires pour les murs. Ces installations ont ainsi permis de réduire considérablement la consommation d’énergie en matière d’éclairage de l’aéroport. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Mais pour qu’un bâtiment soit écologique, il faut faire attention aux détails.

Rova Randria

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff