Publié dans Economie

11ème forum du secteur privé africain - 87 jeunes devenus ambassadeurs dans cette dynamique en Afrique

Publié le vendredi, 08 novembre 2019

L’Afrique pour l’Afrique. Des mots qui résument le onzième forum de secteur privé. En marge de l’événement organisé au Centre de Conférence international (CCI) Ivato, l’Institut National en Science comptable et Administration des entreprises (INSCAE) a dispensé une formation intitulée « Empowering women and youth with entrepreneurial skills ». Ce séminaire destiné aux jeunes entrepreneurs africains s’est tenu au Nexta Andranomena pendant trois jours et ce depuis dimanche jusqu’à mardi dernier. En effet, face à la révolution industrielle qui attend l’Afrique notamment dans la transformation productive, il est indispensable de donner aux femmes et jeunes du continent les moyens d’acquérir les compétences entrepreneuriales. Les 87 participants vont alors devenir un grand acteur dans cette dynamique qui est en train de se développer en Afrique. « Un grand marché nous attend sur le continent africain. En 2017, l’Afrique a importé 17 millions de tonnes de riz. Désormais, nous allons transformer nos matières premières et cela à travers la promotion du secteur privé. 87 jeunes africains ont ainsi bénéficié d’une formation pour qu’ils développent leur capacité entrepreneuriale », explique le professeur Victor Harison, commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine, lors de son discours.

« Pendant deux jours et demi, nous avons mis l’accent sur le modèle d’affaires dans lequel les jeunes peuvent créer facilement de la valeur dans leur activité. Il y avait surtout des échanges entre les membres du continent, un partage d’expérience, une amélioration du projet des jeunes et une préparation sur le monde des affaires », détaille Dr Hasina Rasolonjatovo, professeur permanent à l’INSCAE et formateur durant le séminaire. Pendant ces deux jours, les formateurs ont constaté que les entrepreneurs que ce soit à Madagascar ou dans d’autres pays sont tous bloqués au manque de financement. Selon le professeur Victor Harison, les problèmes résident dans la pertinence du projet lui-même. En tout cas, les organisateurs et les formateurs espèrent que ces trois jours de formation auront e un impact sensible sur les activités à venir de chaque participant à ce 11ème forum.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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