Publié dans Economie

Madagascar-Iran - Redynamisation de la coopération économique

Publié le mercredi, 12 février 2020

La coopération économique entre Madagascar et l’Iran a débuté en 1988. Pourtant, le niveau de cette coopération a baissé après la deuxième République. Le chargé d’affaires de l’Iran à Madagascar, Hassan Alibakshi a ainsi profité de la célébration du 41ème anniversaire de la révolution iranienne, mardi dernier à l’hôtel Carlton, Anosy, pour s’approcher des représentants du Gouvernement, des membres de la société civile et des opérateurs économiques dans le pays. Durant son discours, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Tahiry Miankadaza Ratsimandao, a avancé la redynamisation du partenariat entre les deux pays. « L’Iran et Madagascar ont toujours eu une relation diplomatique.

Il faut dire que cette coopération a besoin d’être redynamisée. Madagascar, dans sa voie de l’émergence, s’ouvre à tous les partenaires ayant les mêmes projets de développement. On peut citer la possibilité de travailler de concert dans de nombreux domaines, pour ne citer que l’éducation et l’agriculture. Et je réitère mon souhait de relancer le partenariat dans le secteur privé en vue de développer les échanges commerciaux et promouvoir les investissements. Tout cela, dans le respect des engagements internationaux »,  déclare le SG du ministère.

Un consul honoraire

Afin de mieux entrer en relation avec l’Iran, un consul honoraire vient d’être désigné à Téhéran. Il a récemment pris ces fonctions afin de promouvoir le partenariat économique entre les deux pays. « Nous avons créé un pont direct reliant Madagascar à l’Iran. Ceci facilitera l’échange entre les deux pays. Sincèrement, cela me fait plaisir d’accompagner la Grande île dans son programme de relance économique. On peut transmettre nos acquis dans les domaines prioritaires, à savoir la mécanisation de l’agriculture, les maisons préfabriquées et surtout dans le domaine de l’énergie. Nous produisons 80 000 mégawatts. Par ailleurs, on se trouve positionne en deuxième producteur mondial de gaz, juste après la Russie. Chaque année, les Iraniens brûlent les gaz excédentaires car on en a trop. On ne sait plus ce qu’il faut en faire. J’espère pouvoir exporter directement ce produit à Madagascar et ce, dans un esprit gagnant-gagnant », avance Hassan Alibakshi, le chargé d’affaires de l’Iran à Madagascar. Pour rappel, les deux pays partagent une même organisation internationale comme l’Organisation Révolutionnaire Anarchiste (ORA).

Solange Heriniaina 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff