Publié dans Economie

Groupement des entreprises de Madagascar - Thierry Rajaona, nouveau président

Publié le vendredi, 28 février 2020

Après son mandat de huit ans à la présidence du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Noro Andriamamonjisoa a trouvé son successeur. Lors du Conseil exécutif qui s’est tenu hier au Novotel, Alarobia, l’ancien vice-président Thierry Rajaona est élu cinquième président  du groupement. « On m’a nommé pour prendre le relais. C’est avec humilité que j’entame ce mandat de deux ans renouvelables. Je suis le directeur de FTHM Consulting et membre du Conseil d’administration de SIPEM Madagascar. Dorénavant, je porte la voix des 1 700 entreprises membres du GEM », déclare Thierry Rajaona, le président fraichement nommé, devant la presse. 

En tant que nouveau chef de file, Thierry Rajaona a partagé sa priorité qui consiste à accorder au secteur privé une place importante dans le développement économique. Il promeut ainsi le dialogue public-privé. « A l’heure actuelle, ce dialogue laisse encore à désirer à nos yeux. Pourtant, il est difficile qu’un pays puisse se développer sans l’appui majeur du secteur privé. Nous avons sept commissions dans notre groupement, entre autres celle se consacrant à la société, l’économie, la fiscalité, le social. Effectivement, on intervient dans tous les domaines. Mais, en parallèle, nous devons unifier la voix de toutes les entreprises dans le secteur. On observe encore une division au sein du groupement alors qu’on partage un intérêt commun », poursuit-il. 

Pour ce faire, le GEM va organiser une assise nationale pendant laquelle les membres vont partager leurs idées aux autorités. « Le principal enjeu consiste à discuter à propos des différents enjeux de l’économie malagasy comme le transport, la douane, l’énergie, les infrastructures et bien d’autres encore. En gros, nous allons aborder tous les thèmes. On partagera notre vision des choses avec les ministres et les autorités concernés », explique Thierry Rajaona.

Pour rappel, le GEM est un groupement des grandes entreprises à Madagascar. Il occupe un poids important dans le pays étant donné que ses membres contribuent à 80 % des recettes fiscales et cotisations sociales. 

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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