Publié dans Editorial

Quid de la deuxième vague !

Publié le mardi, 08 septembre 2020

Madagasikara déconfine ou presque. On ne le dit pas sur le texte, cependant dans les faits pratiques, c’est la réalité ! Le Gouvernement maintient pour les quinze jours à venir l’état d’urgence sanitaire. Toutes les consignes demeurent à respecter, seulement le confinement se desserre de telle sorte que tout le monde puisse vaquer à ses activités quotidiennes. Les transports en commun urbains et les taxis-be reprennent normalement comme ce fut déjà le cas quinze jours auparavant. Ibidem pour les transports régionaux ou nationaux hormis certaines Régions où le virus frappe encore fort. Un calendrier de reprise a été établi. Les magasins, les restaurants, les bars et karaoké sont ouverts toute la journée. Les usines et toutes les unités de production fonctionnent à plein régime. Les marchés grouillent de monde. Les stations d’essence, les banques et les officines de pharmacie n’ont jamais fermé leurs portes. L’éducation nationale se remet à flots. Les examens officiels ont démarré avec brio et la rentrée 2020-2021 débutera, sans faute, le 26 octobre prochain. De toute façon, il n’y aura pas d’année blanche ni pour le primaire/secondaire ni pour le supérieur. Bref, la vie reprend son cours normal.
Les responsables étatiques ne peuvent pas se permettre de maintenir « éternellement » le pays sous le joug d’un confinement strict. Les cinq mois et demi de mesures drastiques pour contenir la propagation de la pandémie de Covid-19 ont mis le pays à genou et asphyxié l’économie. Tous les indicatifs économiques sur le tableau de bord national virent au rouge. Et même le social et le côté politique subissent les effets nocifs collatéraux de la pandémie. L’atmosphère s’agite. On est sur les nerfs !
En tout état de cause, bien que l’étau se desserre significativement, le respect des consignes de base  quoique enquiquinant telles que le port de masque, le geste barrière, la distanciation de un mètre, le lavage systématique des mains, le confinement pour les personnes âgées  vulnérables et celles sujettes à des maladies chroniques  (diabétiques, asthmatiques ou autres) tient toujours.
Mais, il va falloir se méfier sérieusement du « retour en zone » de l’adversaire. La menace de la deuxième vague de la pandémie plane toujours. Une épée de Damoclès au-dessus de la tête. La prudence et la vigilance sont de rigueur. Des pays comme la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne et la France en savent trop sur la capacité de re-nuisance de la Covid-19. En effet, en raison de la baisse constante des cas contaminés et des décès, ces pays avaient pris des mesures assouplissant les consignes  de prévention jusqu’à déconfiner entièrement, un moment. En réalité, le mal n’est pas parti  loin. En fait, il rôde ou tapit à côté et est prêt à rebondir au moment où l’on s’attend le moins.
En France, à titre d’exemple, la Covid-19 réapparait et ce avec une force de frappe insoupçonnée. Ces temps derniers, le pays enregistre 7 000 nouveaux cas en 24 heures et 25 000 en 72 heures. C’est terrifiant ! Du coup, des responsables publics recommandent, de nouveau, la reprise systématique des consignes entre autres le port des masques.  Certaines localités en imposent le port obligatoire. D’ailleurs, le conseil d’Etat approuve la décision.
Le scénario qui se produisit ailleurs risque fort de se reproduire à d’autres pays notamment à Madagasikara.
Ndrianaivo

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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