Publié dans Editorial

Esprit de fidélité

Publié le vendredi, 22 janvier 2021

L’état d’esprit, c’est la base de tout. Avoir un état d’esprit intègre, c’est mieux. Mais savoir entretenir, en soi, un esprit de fidélité, c’est excellent ! En ces temps-ci, il est très rare de rencontrer quelqu’un de fidèle surtout au niveau des dirigeants ou des leaders. La noblesse d’esprit basée surtout sur la fidélité se fait très rare voire introuvable. Le déclin de la mentalité sociale se fait sentir et se constate à vue d’œil. Il résulte de l’absence totale de l’esprit de fidélité dans les relations entre humains (entre amis, entre époux, entre dirigeants et administrés, etc.). Etre fidèle à son principe, à sa promesse ou à ses engagements devient, par la force du temps, chose obsolète ou révolue ! On a honte, parfois, d’être fidèle. La trahison sinon la traitrise ou la félonie règnent dans notre société, dans le pays. Trahir devient chose courante, une mode, une tendance « normale » ! C’est navrant de devoir constater qu’on n’a plus besoin d’être fidèle ! On ne sent plus obligé de l’être. On ment. On trahit tout comme si de rien n’était. C’est bien loin la valeur morale d’antan. En effet, nos ancêtres les « Ntaolo » ont horreur des traîtres ou des félons. « Il valait mieux, disaient-ils, faire trajet ensemble avec un sorcier (« mpamosavy ») plutôt que partager un bout de chemin avec un traître ».
Madagasikara a une chance inouïe d’avoir un Chef d’Etat entretenant un esprit de fidélité. On croit dur comme fer que la différence fondamentale entre le Président actuel, Rajoelina Andry Nirina, avec ses prédécesseurs réside essentiellement dans l’esprit de fidélité. Un plus qui fait de Rajoelina un Chef d’Etat rare. On a tendance à dire que c’est l’âge qui le distingue des autres, oui mais c’est plutôt la noblesse d’esprit fondé sur la fidélité à son principe, à ses promesses ou à ses engagement qui fait surtout la différence.
Le 19 janvier 2021, date du deuxième anniversaire de son avènement au pouvoir, Rajoelina Andry affiche qu’il reste fidèle à sa promesse et à ses engagements. Dans le « Velirano », le « Livre Rouge » du régime orange, le Président Rajoelina s’engage que notre cher pays redevienne une Grande île verte comme ce fut le cas d’antan. A Tolagnaro, Rajoelina réitère cet engagement, deux ans après, en dirigeant sur place une action de reboisement sur une vaste étendue. Au même moment, partout à travers le territoire national, tous les responsables, du Gouvernement aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD), on retroussait les manches pour en faire autant. Toujours dans le « Velirano », Rajoelina s’engage à lutter sans merci contre la pauvreté, contre la précarité, contre l’insécurité. En effet, il a veillé aux besoins des petites gens d’Anôsy au même titre que celles d’Atsimo-Andrefana, de SAVA ou d’Analamanga et comme partout ailleurs. Il tient à honorer ses promesses, « aucun District ne soit ignoré ni oublié ! » Encore dans le « Velirano », le jeune Président promet qu’il va lutter contre toute forme de velléité contre-productive qui détruit le pays. Et nous en sommes tous témoins que le Chef de l’Etat fonce avec.
Il reste à espérer ardemment que cette noblesse d’esprit du Chef ancrée sur la fidélité se transmet aux collaborateurs en suivant à la lettre l’exemple venant d’en haut !
Ndrianaivo
 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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