Publié dans Editorial

Le débat est clos !

Publié le mercredi, 31 mars 2021

Le Chef de l’Etat a donné finalement son feu vert sur l’option vaccin dans le traitement préventif de la Covid-19 à Madagasikara. Seulement à une condition qu’il soit facultatif pour les citoyens. Le Président de la République Rajoelina Andry, en personne et éventuellement sa famille, se réservent le droit de prioriser l’option CVO+, ce remède préventif et curatif mis au point par le laboratoire national (IMRA) et produit par la Pharmalagasy respectant le protocole scientifiquerequis et universellement reconnu.
Le Président Rajoelina, soucieux de préserver les intérêts supérieurs de son peuple, évitait de se précipiter dans la décision à prendre relative au vaccin. Il ne se laissait guère impressionner par les chants de la sirène à gauche ou à droite. Il rejetait les pressions d’origine interne ou externe.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) pèse de tout son poids pour que l’Etat malagasy donne son accord à l’utilisation du vaccin dans le traitement préventif contre la pandémie de Covid-19. L’Opposition, tout juste dans l’optique de semer le trouble, de ternir l’image du régime et surtout de banaliser ou minimiser l’efficacité de remède local (CVO+) adoube l’approche onusienne.Le bouillonnant chef de l’Opposition, le vieux Ravalomanana Marc, jugeait même nécessaire d’adresser une lettre à… l’ONU pour interpeller la communauté internationale à « faire pression » sur le Gouvernement malagasy afin qu’on adopte l’option vaccin à Madagasikara. Il est tellement vieux qu’il confond tout. Ravalo oublie ou fait semblant d’ignorer que, retour d’âge oblige, les Nations unies n’ont pas d’ordre à donner à chaque Etat membre dans tous les domaines qui relèvent de la souveraineté nationale. L’Etat malagasy est souverain dans toutes les décisions qui touchent de près ou de loin la vie de la Nation. Le domaine de la Santé publique fait partie intégrante du cadre strictement réservé au pouvoir régalien de l’Etat. Des conseils ou assistance, les Organismes rattachés de l’ONU peuvent utilement procurer mais seulement à l’appréciation du Gouvernement local.
D’aucuns n’ignorent que Rajoelina et son Gouvernement ne rejettent point l’option vaccin. Mais, ils se donnent le temps, tant soit peu, d’observer. Dans ce genre de question, la phase d’observation s’avère importante et essentiellement requise. Il s’agit de la santé de tout un peuple, il va falloir s’accorder le minimum d’effort pourscruter. Certes, l’approche des tenants du pouvoir irrite les uns et provoque les autres. Une approche légitime et compréhensible dans la mesure où la décision prise engage la vie de tout un peuple. Le Président Rajoelina a même requis l’avis scientifique de l’Académie de médecine mais non pas de l’Académie Malagasy, nuance s’il vous plaît, avant de statuer définitivement.
Comme il fallait s’y attendre, les sommités médicales du pays, l’Assemblée des Professeurs agrégés, les seuls habilités à se prononcer, donnent leur approbation à l’usage du vaccin dans le traitement de la Covid-19 à Madagasikara. Mais, il faut au préalable, selon les explications du président de l’Académie de médecine, le Professeur Razanaparany Marcellin, déterminer exactement le cas de variant qui sévit dans le pays. Et lui d’ajouter que l’application du vaccin est facultative.
Le Chef de l’Etat ayant donné son feu vert, il appartient désormais aux spécialistes d’identifier le type de vaccin approprié. Au final, Madagasikara s’inscrit à l’initiative Covax.
Le débat est clos !
Ndrianaivo


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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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