Publié dans Editorial

La fête !

Publié le jeudi, 24 juin 2021

A la veille de la Fête nationale, laissons de côté nos préoccupations d’ordre politique en particulier, train-train quotidien accaparant en général, et essayons de nous concentrer sur l’essentiel du moment, à savoir le 61 ème anniversaire de l’indépendance de notre cher pays. Avec le retrait ou l’oubli, c’est selon, de la Fête de la République, le 14 octobre, il nous reste à honorer la date à laquelle l’ancienne voulait bien se retirer du moins en apparence de la scène politique nationale. A noter que durant la Première République, le pays célébrait deux Fêtes nationales : le 26 juin 1960 et 14 octobre 1958. Cette dernière s’efface au profit de la première.
Les célébrations de la Fête de l’indépendance auront cette année 2021 un éclat particulier. Normalement, tout devait se passer le jour du 60 ème anniversaire mais la pandémie de la Covid-19 avait eu le dessus. Un programme grandiose à la hauteur de l’évènement a été prévu mais le sort en avait décidé autrement.  On ne pouvait que se contenter du minimum. Un défilé militaire dans une ambiance … d’obsèques. Une retrouvaille familiale dans la discrétion sous une lourde ambiance. Le confinement dictait sa loi !
Ainsi cette année, pour le 61 ème anniversaire de l’indépendance, le régime Orange prévoit des festivités nobles et dignes de la souveraineté nationale et aussi dans une fierté légitime. Evidemment, bien que le confinement soit allégé, le respect des consignes sanitaires tient toujours entre autres le port de masque, les gestes barrières et la distanciation de un mètre. Le respect des restrictions explique pourquoi les feux d’artifice tant prisés par la population ont été purement et simplement annulés. Un gros risque que les organisateurs ne puissent pas prendre. Soulignons que la pandémie, en dépit d’une certaine éclaircie, continue de sévir. A la date du 22 juin, on enregistre deux décès et 24 nouveaux cas. Donc, la vigilance est toujours de rigueur !
Le grand stade Barea abritera la cérémonie officielle de la célébration du 61 ème anniversaire du retour à l’indépendance de Madagasikara. La cérémonie coïncide avec le 6I ème anniversaire de l’Armée malagasy. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, chef suprême des Armées présidera le grand défilé traditionnel des Forces armées (l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale) qui aura lieu au stade Barea flambant neuf ce jour du 26 juin. Vingt mille personnes seront attendues sur place pour la circonstance. Le comité d’organisation dépêchera un important dispositif de sécurité. Tous les détails ne seront pas laissés au hasard.
Mais la particularité de l’évènement au stade Barea réside sur l’horaire du défilé. Pour la première fois dans les annales des cérémonies du 26 juin, le défilé se tiendra dans l’après-midi à partir de 15 h 30. Une grande première durant les 61 ans de l’indépendance. Le nouveau stade de Mahamasina va faire ainsi une grande démonstration de jeux de lumière. Eh oui, le stade Barea va briller de mille feux !
Quoi qu’on dise, ce sera la grande fierté du régime présidé par Rajoelina Andry Nirina. C’est une réalisation sinon une prouesse mise uniquement sur le compte du régime Orange. Une félicitation juste et honnête à l’endroit du jeune Président de même en direction de ses collaborateurs. 
Que la fête commence !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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