Les mass-médias, en général, exercent une influence considérable sur l'opinion. D'autres se méfient en les taxant de manipulateurs. De leur statut d'influenceurs, les médias ont le pouvoir d'orienter l'opinion.
Edmund Burke, homme politique et écrivain britannique, utilisait à propos des médias pour la première fois en 1790 les termes de « quatrième pouvoir » pour condamner la Révolution Française. Ce mouvement populaire français a réussi à renverser la royauté grâce surtout aux injonctions de la presse (écrite) à l'époque. Et depuis, le phénomène continue son chemin à tel point que deux siècles plus tard la puissance des médias fait grincer les dents. Le dictateur Adolf Hitler, dénonçait le « Diktat du média » qui selon lui dictent leur loi ! Et jusqu'à nos jours, la percée des médias dans la vie politique, économique et sociale ne se démontre plus. Tout au long du XXème et en ce début du XXI ème siècle, la pertinence des impacts du média se consolide.
En quoi consiste le rôle dévolu au mass-media ? En sa qualité d' « organe de transmission » entre les Institutions étatiques et privées d'une part et l'opinion publique de l'autre, le média endosse la responsabilité d'informer le public ou le pouvoir. C'est un droit inaliénable de l'homme en respect de l'Art. 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée le 10 décembre 1948. Il s'agit là d'une mission sacrée et fondamentale en vertu de la dignité de l'Homme.
Selon l'Art. 26 de ladite Déclaration de 1948 relatif au « droit à l'éducation », le média prend part activement et à part entière à cette mission délicate. Les journalistes, toutes tendances confondues publiques ou privées, sont de vrais éducateurs. En effet, les mass-médias, par la voie de ces publications réfléchies et responsables, contribuent à la consolidation de la maturité morale et à l'intégrité intellectuelle des citoyens. Ils assurent à ce titre la fonction de raffermir la sérénité et la concordance de l'unité nationale. Les médias ne peuvent pas et ne doivent pas être un instrument de trouble à l'ordre public.
Dans la mesure où les mass-médias dévient de cette mission sacrée et délicate, ils se contredisent et conduisent le pays vers le chaos. Un acte passible de sanction mais pas la censure ! Les hommes et les femmes du métier de la plume journalistique ne sont sans savoir l'importance vitale de leur mission.
Le Chef de l'Etat Rajoelina tient à tirer la sonnette d'alarme sur le danger de la déviation sinon des errements des journalistes. Il entend les ramener sur le droit chemin. Le pays en a assez de trouble et de déstabilisation.
Ndrianaivo